A Vél'Oh pour les enfants atteints du cancer
Sébastien Cayotte poursuit sa route sur le Vél'Oh qu'il a emprunté à Luxembourg. Après quelques incidents de parcours, il nous livre ses premières impressions, alors qu'il fait une pause à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles.
Par Anne Fourney
Sébastien Cayotte avait prévu de faire Luxembourg-Amsterdam en ralliant Bruxelles sur un Vél'Oh en 24 heures sans s'arrêter. Le but? Attirer l'attention pour inciter à donner de l'agent à la Fondation Kriibskrank Kanner, qui vient en aide aux enfants atteints d'un cancer.
Mais, parti le 30 mars du Glacis à Luxembourg, le jeune Eschois de 21 ans a rencontré quelques soucis en route.
Vendredi, à l'heure où nous lui avons parlé, il était à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles, où il fera halte dans son appartement d'étudiant (il veut devenir instituteur). Ses amis l'y attendent avec impatience.
Racontez-nous un peu le début de votre périple!
Aujourd'hui c'était ensoleillé. Heureusement car les deux premiers jours ont été très durs physiquement et mentalement. Plusieurs évènements m'ont ralenti. J'ai dû me rendre à l'évidence: c'était impossible de faire Luxembourg-Bruxelles en un jour! J'ai fait une chute après avoir heurté un trottoir et je me suis fait une plaie au genou. Puis je suis tombé une deuxième fois, sur le même genou, à cause d'un camion qui m'a frôlé. C'est le souffle qui m'a fait tomber. J'avais un vent assez fort de face et il pleuvait. J'ai eu vraiment peur. Ça aurait pu être pire.
Et deux jours après, comment ça va?
Le genou ça va, c'est enflé et chaud, douloureux le matin et le soir mais une fois que je suis en route ça va. Je soignerai ça quand j'aurai rejoint mon appartement à Bruxelles je n'ai rien emporté avec moi. Aujourd'hui c'était plus ensoleillé, donc plus agréable. Les deux jours précédents, j'ai eu froid, comme jamais dans ma vie! Les températures étaient basses, il pleuvait et il y avait du vent.
Êtes-vous bien équipé?
J'ai un vêtement de pluie mais qui n'est pas assez imperméable. Les chaussures ça va, mais elles ont fini par prendre l'eau aussi. Puis je n'ai pas pris de gants; ça, j'aurais dû. Et je suis en jeans. Non en fait je ne suis pas super bien équipé.
Comment envisagez-vous la suite de votre défi Luxembourg-Amsterdam?
L'idée est de profiter au maximum de cette aventure, mais sans avoir trop de contraintes. C'est beaucoup plus dur qu'en allant à Paris. Ça tire sur les jambes, j'ai quand même mal au genou et les deux premiers jours j'étais vraiment démoralisé. Mais maintenant ça va plutôt bien, j'ai retrouvé le moral et je poursuis mon objectif, mais sans me mettre trop de pression.
Pourquoi le choix de Bruxelles et d'Amsterdam?
Bruxelles parce que c'est là que j'étudie. Et Amsterdam histoire de pousser le défi un peu plus loin!
Avez-vous prévenu la firme propriétaire des Vél'Oh cette fois?
JC Decaux, oui je l'ai contactée la veille. La personne qui m'a répondu m'a dit que j'étais fou et qu'il n'y avait pas de problème pour que j'emprunte un vélo sur une durée plus longue que ce qui est implicitement compté lorsque l'on emprunte un Vél'Oh pour un déplacement en ville. Je n'aurai pas de pénalité à payer.
Retrouvez Sébastien sur la page Facebook qu'il a créée afin de soutenir la Fondaction Kriibskrank Kanner en réalisant son défi à Vél'Oh.