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13e édition jusqu'au 12 mars

Le LuxFilmFest 2023 présente une programmation variée et prestigieuse

Des thèmes d'actualité brûlants, une multitude de productions luxembourgeoises et des intrigues passionnantes : Le Luxembourg City Filmfestival revient pour une nouvelle édition.

 «I Have Electric Dreams » est un drame espagnol sur le coming-of-age. Le film est présenté en compétition officielle au LuxFilmFest.

«I Have Electric Dreams » est un drame espagnol sur le coming-of-age. Le film est présenté en compétition officielle au LuxFilmFest. © PHOTO: Cinéart

Selon le magazine américain Movie Maker, le LuxFilmFest fait partie des 25 festivals de cinéma les plus «cool» au monde. Cela semble prometteur et donne envie de participer à la 13e édition, qui a lieu du 2 au 12 mars. Cet enthousiasme était également perceptible dans l'équipe du festival du film local, qui a présenté le programme du Luxembourg City Film Festival.

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Guy Daleiden, directeur du Film Fund, a souligné que l'industrie cinématographique luxembourgeoise s'est nettement développée et qu'elle jouit d'une énorme reconnaissance internationale. Les films du Grand-Duché sont régulièrement en lice pour différents prix cinématographiques.

Cette année encore, de nombreuses nominations aux Oscars ont été attribuées à des (co)productions luxembourgeoises ou à des films auxquels des Luxembourgeois ont participé. Encore récemment, il a été annoncé que «La Valise Rouge» de Cyrus Neshvad concourait pour un Oscar.

Le court-métrage est également présenté dans la catégorie «Showcase : Shorts made in/with Luxembourg». Pour la première fois cette année, les courts-métrages y seront présentés pendant deux jours au lieu d'un seul, dont «Date Night» de Gintaré Parulyté. Cette dernière a encore enthousiasmé le public en novembre dernier au Théâtre National du Luxembourg avec sa pièce «Lovefool».

Forte représentation du Luxembourg

Au total, 13 productions luxembourgeoises, réalisées au pays ou avec l'aide de cinéastes luxembourgeois, seront présentées lors du LuxFilmFest de cette année. Trois d'entre elles se trouvent même dans la compétition principale: «Blind Willow, Sleeping Woman» (Doghouse Films) de Pierre Földes, «Maret» de la réalisatrice luxembourgeoise Laura Schroeder et «The Kings of the World» (Iris Productions) de Laura Mora Ortega.

Avant d'entrer dans la compétition officielle, le festival du film s'ouvrira avec la comédie dramatique française «Mon Crime». Le film de François Ozon se déroule dans le Paris des années 30. Une jeune actrice y est accusée du meurtre d'un célèbre producteur de cinéma.

L'affiche officielle du LuxFilmFest.

L'affiche officielle du LuxFilmFest. © PHOTO: Patrick Bresnan / Studio Michel Welfringer

Avant d'entrer dans la compétition officielle, le festival du film s'ouvrira avec la comédie dramatique française «Mon Crime». Le film de François Ozon se déroule dans le Paris des années 30. Une jeune actrice y est accusée du meurtre d'un célèbre producteur de cinéma.

Le film d'ouverture n'est qu'une des nombreuses productions qui prennent pour thème leur propre spécialité, à savoir le cinéma, même si ce n'est que de manière marginale. La comédie espagnole «Ramona» ou le film «I like Movies» de Chandler Levack, présentés en dehors de la compétition officielle dans la catégorie «Festival Pops», traitent par exemple aussi du cinéma dans le film.

Et pour ceux qui sont impatients de voir le nouveau film avec Vicky Krieps, «Ingeborg Bachmann» (Amour Fou), dans les salles de cinéma locales : le drame historique sera projeté au LuxFilmFest deux semaines après sa première mondiale à la Berlinale, lors de la remise des prix le 11 mars.

Entre réalité virtuelle et thèmes actuels

Le cinéma et les films sont toujours un moyen puissant d'aborder les crises actuelles et de les thématiser, a également souligné Georges Santer, président du «Board of Directors» du LFF, lors de la conférence de presse. En conséquence, toute une série de productions présentées abordent des problèmes de société mondiaux comme le racisme - et ce n'est pas seulement le cas dans les films documentaires qui font l'objet d'une compétition séparée (compétition documentaire).

Si vous avez envie de découvrir des films d'une autre manière, le pavillon de la réalité virtuelle (VR) est fait pour vous. Du 1er au 19 mars, il sera possible de découvrir plusieurs œuvres VR immersives sur le site de Neimënster dans le cadre du festival - dont également deux productions luxembourgeoises : «Missing Pictures» et «A Colônia Luxembourguesa».

Lire aussi :Un cinéaste luxembourgeois parmi les nommés aux Oscars 2023

Outre les différentes compétitions et catégories (voir encadré), le festival du film propose toute une série d'ateliers. L'exposition «Small Stories by David Lynch» fait également partie du festival et sera visible dès le 10 février dans la salle du Conseil du Cercle Cité.

Une tête connue préside le jury

Mais que serait un festival de cinéma sans jurés appropriés? Cette année, le président du jury international n'est autre que le réalisateur et scénariste iranien Asghar Farhadi. Ses films ont été récompensés par de nombreux prix au cours des dernières années. Outre un Ours d'or, deux de ses films ont été récompensés par un Oscar. En 2012, Farhadi a fait partie du jury du 62e festival du film de Berlin. C'est donc un véritable connaisseur qui est à l'œuvre. Ce dernier donnera d'ailleurs une masterclass à la Cinémathèque dans le cadre du LuxFilmFest le 11 mars.

Les différentes catégories

De nombreux films sont présentés en dehors de la compétition officielle et de la compétition de documentaires. Il s'agit notamment des catégories : «Festival Pops», «Outside the Box», «Artistic Collaborations», «Late Night Bizarre» et «2030 Award». Il y aura également quelques avant-premières ainsi que les catégories «Made in/with Luxembourg», «Jeune Public» et les courts-métrages.

Outre Asghar Farhadi, l'actrice luxembourgeoise Marie Jung, le réalisateur israélien Nadav Lapid, l'acteur français Niels Schneider et la productrice française Sylvie Pialat font partie du jury international. Le «Jury Documentaire» est composé de Jonas Holmberg, Charlotte Serrand, Giovanni Marchini, Matthijs Wouter Knol et Sophie Mirouze. Le jury «Fipresci», qui décerne le prix de la critique internationale de cinéma, est composé d'Ahmed Shawky, de Marina Kostova et de Jeff Schinker.

Le film d'animation "Ernest & Célestine : le voyage en Charabie", réalisé en collaboration avec Mélusine Productions, faisait partie des candidats aux César 2023.

Le film d'animation "Ernest & Célestine : le voyage en Charabie", réalisé en collaboration avec Mélusine Productions, faisait partie des candidats aux César 2023. © PHOTO: Cinéart

Outre Asghar Farhadi, l'actrice luxembourgeoise Marie Jung, le réalisateur israélien Nadav Lapid, l'acteur français Niels Schneider et la productrice française Sylvie Pialat font partie du jury international. Le «Jury Documentaire» est composé de Jonas Holmberg, Charlotte Serrand, Giovanni Marchini, Matthijs Wouter Knol et Sophie Mirouze. Le jury «Fipresci», qui décerne le prix de la critique internationale de cinéma, est composé d'Ahmed Shawky, de Marina Kostova et de Jeff Schinker.

Le jury du «2030 Award» compte parmi ses membres Annick Goerens, Gian Maria Tore et Nicole Ikuku. Il décerne le «Award by Luxembourg Aid & Development». Le jury VR, qui évalue les films en réalité virtuelle, est composé de Katayoun Dibameh, Bettina Steinbrügge et Dan Tucker. Il y a également un jury jeunesse, un jury enfants et un jury scolaire - après tout, le LuxFilmFest propose également un programme élaboré pour les enfants et les jeunes.

Plus d'informations sur: www.luxfilmfest.lu.

Cet article a été initialement publié sur le site du Luxemburger Wort. Traduction: Thomas Berthol

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