Virgule

Les premiers modèles de Péckvillercher arrivent

Le Luxembourg célèbre, le lundi de Pâques, la traditionnelle Émaischen (fête d'Emmäus). Un must: acheter un Péckvillchen!

Le Luxembourg célèbre, le lundi de Pâques, la traditionnelle Émaischen (fête d'Emmäus), fête populaire et folklorique célébrée dans le vieux quartier de Luxembourg-ville (place du Marché-aux-Poissons et alentours) et à Nospelt. Un must: acheter un Péckvillchen!

Etymologiquement, rappelle le site Internet du gouvernement, "l'Éimaischen rappelle la marche des disciples de Jésus-Christ vers Emmäus, le bourg de Palestine près de Jérusalem, où le Christ apparut à deux d'entre eux avant sa Résurrection."

L’origine de l’Éimaischen comme marché de potiers à Luxembourg-ville remonte au moins au XIXe siècle. Depuis longtemps, le lundi de Pâques correspondait à la célébration de la fête de la guilde des potiers. La première trace écrite de l’Éimaischen date du 3 avril 1827, date à laquelle il fut décidé de déplacer la foire de l’église Saint Michel vers la place du Marché-aux-Poissons. Après une interruption due à la Première Guerre mondiale, le comité Alstad fit renaître la vieille tradition de l’Éimaischen à partir de 1938.

Depuis 1957, la fête est également célébrée à Nospelt, où le village est fermé à toute circulation motorisée mais où se rendent des milliers de personnes.

L'Émaischen est surtout connue pour ses Péckvillchercher, sorte d'oiseaux en terre cuite, objets typiquement luxembourgeois, qui permettent de reproduire à s’y méprendre le cri du coucou. Le premier Péckvillchen luxembourgeois retrouvé date du XIVe siècle.

Cette année, Alex Gilbert a créé un modèle inspiré du guêpier (lux.: Beiefresser) un des oiseaux les plus colorés de nos régions et en voie de réapparition. Sept heures de cuisson (jusqu'à 1.245°C) demandant entre 8 et 12 heures de travail pour devenir des objets de collection de tout premier choix.

Sur le même sujet