Victoria Abril… en chantant

Avec ses yeux qui pétillent comme des bulles de champagne, son sourire ensoleillé, Victoria Abril qui se déclare être la femme la plus heureuse de l'hémisphère nord - «j'ai appris qu'il y en avait une autre mais elle vit dans l'hémisphère sud», dit-elle non sans humour -, a déclaré ouverte en tant que marraine du Festival, la 28e édition du Festival du Film d'Amour de Mons.

Alors que l'on s'attendait à un discours des plus classiques, Victoria Abril contre toute attente s'est mise à pousser la chansonnette avant de s'expliquer: «J'en ai marre de parler alors je chante, c'est une façon plus simple pour moi de m'exprimer».

Toujours aussi proche de Pedro Almodovar avec lequel elle souhaite retourner un jour, elle ne réfute pourtant pas l'idée de se consacrer davantage à la chanson plutôt que de se diriger vers la réalisation: «réaliser un film, cela prend trois ans de votre vie. Et, au bout du compte, on se retrouve face à des films américains contre lesquels on ne peut rien faire. Tandis que produire un album c'est moins cher et moins compliqué. En plus, on n'est pas obligé de quitter la maison pendant des mois.»

Son rôle de marraine étant accompli avec brio, elle s'en est allée pour rejoindre Paris et son studio d'enregistrement. Tandis que Mons commence son Festival avec son lot d'invités de marque comme, entre autres, Samy Bouajila, Danis Tanovic, Patrick Chesnais et ses films, véritable richesse de la sélection 2012.