ArcelorMittal réfute la suppression de 260 postes
Au lendemain de l'annonce de Dan Kersch, ministre du Travail, d'une restructuration impactant plusieurs centaines d'emplois sur les sites de Belval et Differdange, le géant de l'acier indique vendredi «ne pas confirmer» les chiffres avancés.
© PHOTO: Chris Karaba
(Jmh) - «Plusieurs médias luxembourgeois se sont fait l'écho (...) d'informations concernant le projet de transformation en cours d'élaboration pour les sites de Belval et Differdange. Selon les médias, 260 postes seraient supprimés dans les trois à cinq ans venir. (...) Ce chiffre n'émane pas d'ArcelorMittal Luxembourg et n'est pas confirmé par ArcelorMittal Luxembourg.» Dans un communiqué publié vendredi, le géant mondial de l'acier réagit vivement aux conséquences d'une restructuration envisagée sur ses deux principaux sites. Un projet qui, selon le groupe, «n'implique aucune fermeture d'usine ou arrêt d'installation» et qui «ne considère pas la réduction des effectifs comme un élément central».
Sauf que cette affirmation provient non pas de la presse mais de Dan Kersch (LSAP), ministre du Travail. Présent jeudi devant les députés des commissions Économie et Travail, ce dernier évoquait bel et bien le chiffre de 260 départs. Ce que confirme le résumé de la séance, publié jeudi sur le site de la Chambre des députés, qui précise «qu'il ne s'agit pas de licenciements mais de départs naturels ou de préretraites». Les principaux services concernés seraient , selon Dan Kersch, le service commercial et le service maintenance.
Roland Bastian, CEO d'ArcelorMittal Belval et responsable ArcelorMittal Luxembourg, se refuse de son côté à avancer tout chiffre, se contentant d'indiquer vendredi qu'«une partie des départs naturels qui seront observés pendant la période du projet, et qui seraient survenus même en l'absence de ce projet de transformation, sera d'ailleurs compensée par des recrutements ciblés». Ce qu'indiquait également jeudi le résumé de la Chambre, qui assurait que «le ministre se réjouit qu’ArcelorMittal prévoie parallèlement des investissements, notamment pour digitaliser ses services d’achats.»