La pandémie impacte peu le revenu des ménages
La pandémie n'a pas creusé davantage les inégalités de revenus d'après le Statec dans son rapport publié jeudi. Mais selon son étude, le risque de pauvreté existe pour certaines catégories de la population.
Les ménages de certaines catégories de la population risquent de basculer dans la pauvreté. © PHOTO: shutterstock
Malgré la pandémie, les ménages n'ont pas vu leur revenu baisser. Au contraire le Statec, l'institut de statistiques luxembourgeois, observe ce jeudi une hausse de 2% du revenu avec un salaire mensuel moyen de 5.884 euros l'année dernière. Une situation économique bien plus favorable par rapport aux autres marchés de l'emploi de l'Union européenne qui note une baisse de 1,5% sur la même période.
Lire aussi :Le chômage au plus bas depuis janvier
«Ces résultats montrent que la crise n'a pas eu à ce stade de conséquences désastreuses sur le revenu des ménages», écrit le Statec dans son rapport.
Selon l'étude, si les effets de la crise sanitaire sont «plutôt modérés» sur le marché du travail, c'est en grande partie grâce au dispositif du chômage partiel mis en place par l'Etat qui pouvait assurer 80% du salaire d'un employé. Près de 12.000 salariés en bénéficient encore pour ce mois d'octobre.
Mais si la pandémie n'a pas davantage creusé les inégalités de revenus, le risque de pauvreté reste très élevé d'après le Statec. Notamment pour les retraités, les chômeurs et les familles monoparentales.
Lire aussi :«Nous devons changer notre vision sur le logement»
Autre inquiétude pour 80% des ménages, la hausse de plus de 17% des prix du logement. Pour éviter que «l'espace de vie» ne devienne un «objet spéculatif», le Premier ministre s'est engagé ce mardi dans son discours à la Nation à «lutter contre la spéculation sur les terrains non bâtis et les logements vides».