Un esprit pionnier
BGL BNP Paribas fête ses 100 ans d'engagement et d'innovation au service de l'économie.
© PHOTO: Gerry Huberty
Le 29 septembre 1919, la Société générale de Belgique (Fortis) constitue la Banque générale du Luxembourg, institution de droit belge avec un siège administratif à Luxembourg. 100 ans plus tard, la banque est plus que jamais engagée aux côtés de ceux qui entreprennent, que ce soient les clients particuliers, les professionnels ou les institutions.
Des premières années de son existence à aujourd'hui, l'esprit pionnier de la banque est resté intact. «BGL a été la première institution financière à lancer la banque-assurance au Grand-Duché, la première à mettre en place un site Internet, la première à créer un incubateur de start-up au Luxembourg», rappelle Etienne Reuter, président du conseil d'administration de BGL BNP Paribas, lors de la cérémonie officielle des festivités, lundi soir, dans les locaux de la banque.
«BGL BNP Paribas est aussi la première banque à avoir investi le quartier du Kirchberg dans les années 90, jouant un rôle de pionnière dans ce domaine», fait remarquer le Premier ministre Xavier Bettel. Pour Carlo Thill, l'innovation fait partie de l'ADN de la banque. Celui qui incarne mieux que quiconque la banque rappelle que «dans les années 90, la banque se trouvait un peu en stand alone. Nous avons alors décidé de développer l'activité de services aux entreprises dans la Grande-Région. C'était tout à fait innovant pour l'époque», se souvient Carlo Thill, membre du conseil d'administration et ancien président du comité de direction de BGL BNP Paribas.
Cet esprit pionnier continue aujourd'hui d'animer l'entreprise. La banque joue un rôle de premier plan dans la transition énergétique, dans la transformation digitale ainsi que dans l'intelligence artificielle, affirme Etienne Reuter pour qui «BGL BNP Paribas est la banque d'un Luxembourg qui change.»
Soutien technologique
La modernisation et la transformation de la banque est l'une des grandes priorités de l'institution financière, rappelle Geoffroy Bazin, CEO de BGL BNP Paribas. «Être la banque d'un monde qui change, c'est accompagner toujours mieux nos clients et répondre à leurs attentes».
Si la stratégie de la banque s'appuie sur un «socle digital modernisé», dans le même temps, «le client, dans son cycle de vie, a un vrai besoin de s'adresser à la banque et d'avoir une relation humaine lorsqu'il fait une acquisition immobilière, un crédit ou lorsqu'il prépare sa retraite. Pour tous ces projets de vie, il est extrêmement important d'avoir une relation personnalisée. La technologie nous aide à renforcer cette personnalisation vis-à-vis de tous les clients», explique Geoffroy Bazin.
Redéfinition des métiers de la banque
«La technologie nous permet de moderniser nos offres et services bancaires, de mieux traiter les données et de mieux connaître la satisfaction du client. Cela nous permet finalement d'avoir des relations plus personnalisées avec notre clientèle», poursuit-il tout en insistant sur la nécessité «du contact humain pour le client.» A côté de la technologie, ce contact passe aussi par «le savoir-faire de la banque, son expérience et la confiance».
La transformation numérique de la banque est un enjeu de taille pour BGL BNP Paribas. Carlo Thill a vu l'installation des premiers ordinateurs au sein de la banque et estime qu'il ne faut pas voir, aujourd'hui, la digitalisation comme une ennemie qui supprimera des postes, mais plutôt comme une redéfinition des métiers au sein de la banque.
«À l'époque de l'apparition des premiers ordinateurs, le travail des collaborateurs avait changé. Les salariés avaient acquis une nouvelle façon de travailler. Je suis sûr que la digitalisation qui est au coeur des enjeux aujourd'hui aura le même impact que dans le passé. Je crois que l'avenir sera positif», dit-il. Plus que jamais, le sentiment d'appartenance et le dialogue social seront, selon les intervenants, les maîtres mots dans le bouleversement du monde du travail.