Virgule

Qui veut du Trump gonflable de Metz?

La troisième édition du Festival «Constellations» s’achève ce week-end dans la capitale lorraine. Si certaines œuvres sont promises à un bel avenir, d’autres se cherchent encore un futur.

Jacques Rival, le père de l’effigie gonflable de Donald Trump, cherche à faire voyager son œuvre.

Jacques Rival, le père de l’effigie gonflable de Donald Trump, cherche à faire voyager son œuvre. © PHOTO: «Constellations» Metz

(DH) - Clap de fin ce week-end pour le festival «Constellations» de Metz qui a accueilli plus d’un million de visiteurs depuis le 20 juin. L’événement a pratiquement doublé sa fréquentation par rapport à l'édition 2018 et a connu un bel écho à l’international. «C’est assez rare et c’est notamment grâce à l’œuvre dédiée à Donald Trump», a commenté Hacène Lekadir, l’adjoint chargé de la Culture à la mairie de Metz.

Le président américain, climatosceptique, confronté à la montée des eaux de la Moselle, avait pourtant connu un gros coup de mou, le 23 août, suite à des intempéries. Nos confrères du Républicain Lorrain sont allés à la rencontre de Jacques Rival, le père de l’effigie gonflable, pour savoir de quoi son avenir sera fait.

«Pour l’instant, après Constellations de Metz, je n’ai pas de touche particulière mais je vais le garder au chaud dans mon entrepôt. C’est une structure gonflable donc je ne pourrai pas la réutiliser au-delà de deux ans. Le PVC ne vieillit pas bien!», indique l’artiste.

Il souhaiterait pourtant bien que cette œuvre «fasse un petit tour des capitales par rapport au contexte actuel de l’écologie».

Lire aussi :Trump, la tête sous l'eau à Metz

Par contre, le futur d’autres créations installées pour «Constellations» est déjà tout tracé avant même qu’elles ne soient démontées ce dimanche. C’est ainsi que les trois anneaux de lumières du collectif américain Hovver seront déjà à Nantes en fin de semaine prochaine pour un festival des arts numériques et de la musique électronique avant de rallier Prague en 2020.

D’autres créations artistiques vont connaître un destin à coloration plus régionale, à l’image des immenses cadres lumineux rouges qui avaient été installés dans les locaux de la Région Grand-Est. Eux vont rejoindre les collections des Fonds régionaux d’art contemporain du Grand-Est. Le «Veme», instrument de percussion qui avait pris place à l’arrière du Temple Neuf, devrait prendre place devant le centre de recherches d’Arcelor, à Maizières-lès-Metz.

La troisième édition du festival «Constellations» s’achèvera cette fin de semaine en images et en musique. Trois soirées musicales sont programmées samedi, aux Trinitaires, à l’Arsenal et place d’Armes. La capitale mosellane proposera une dernière fois, ces vendredi et samedi, des installations lumineuses XXL sur les façades des bâtiments et, bien entendu, le mapping vidéo projeté sur la cathédrale.

Sur le même sujet

Sur le même sujet