Après l'agression d'Audrey Pulvar, Marine Le Pen condamne et se pose en victime
La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a condamné, à sa façon, l'agression par des personnes scandant des slogans du FN dont la journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, le député socialiste Arnaud Montebourg, ont été victimes mardi.
(AFP) - La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a condamné, à sa façon, l'agression par des personnes scandant des slogans du FN dont la journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, le député socialiste Arnaud Montebourg, ont été victimes mardi.
«Evidemment, je condamne ce type d'agression, bien entendu, et j'espère que la police va faire son travail», a réagi mercredi sur Europe 1 Mme Le Pen, qu'Audrey Pulvar avait interpellé mardi soir sur son compte Twitter.
Puis elle a retourné l'événement en évocant sa situation: «C'est en général moi qui en suis victime de manière systématique, souvent de la part, il faut bien le dire, d'organisations de gauche», a-t-elle affirmé.
Arnaud Montebourg a porté plainte
De son côté, le député PS Arnaud Montebourg a mis en cause le Front national mercredi, estimant que l'agression dot il a été victime avec Audrey Pulvar «témoigne d'un climat de libération d'une parole raciste et à connotation fascisante dans le parti de Mme Le Pen».
Le député PS de Saône-et-Loire et sa compagne, la journaliste Audrey Pulvar, ont raconté avoir été pris à partie, mardi soir en sortant d'un restaurant, dans le XVIe arrondissement de Paris, par des individus scandant des slogans favorables au FN et des injures antisémites. Ils ont déposé plainte dans la nuit.
«Des pièces à conviction - deux verres qui nous ont été jetés dessus - et des témoignages ont été recueillis sur place par le commissariat, la BAC du XVIe», a-t-il poursuivi.