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Au lieu des radars... le lavia

La Ligue contre la violence routière (LCVR) a préconisé mercredi l'installation et la généralisation du Lavia, un système GPS pouvant réguler de lui-même la vitesse des voitures et signifiant «à terme la fin des radars», mais que «l'omerta semble avoir frappé».

© PHOTO: (Gerry Huberty

La Ligue contre la violence routière (LCVR) a préconisé mercredi l'installation et la généralisation du Lavia, un système GPS pouvant réguler de lui-même la vitesse des voitures et signifiant «à terme la fin des radars», mais que «l'omerta semble avoir frappé».

«Les nouvelles technologies que certains utilisent pour contourner les règles pourraient être mises au service de la sécurité routière», estime la LCVR dans un communiqué, en plein débat sur les radars pédagogiques et autres détecteurs plus ou moins interdits par le gouvernement, qui a été très critiqué sur le sujet pour ses atermoiements et contradictions.

«Ainsi le Lavia --Limiteur s'adaptant à la vitesse autorisée-- est-il la réponse pertinente: grâce au positionnement GPS et à une cartographie des vitesses autorisées, le Lavia est l'assistant permanent pour ne jamais dépasser les vitesses autorisées. C'est à terme la fin des radars», explique la Ligue.

D'une technologie «robuste, fiable et prête à être diffusée», le système peut être installé en mode passif (une simple information sonore avertit le conducteur lorsque la limitation légale de vitesse change dans la zone où se trouve le véhicule), ou en mode passif (l'appareil, connecté au moteur, ralentit lui-même le véhicule pour adapter sa vitesse à la limitation légale).

Malheureusement, «l'omerta semble avoir frappé cette avancée technologique: expérimenté depuis 2002, opérationnel depuis 2006, le Lavia permettrait pourtant de sauver des milliers de vies», déplore la Ligue.

Pourtant, «ça coûterait le prix d'un système de navigation GPS ou d'un détecteur de radar», assure-t-elle, pressant «le gouvernement d'inciter constructeurs, opérateurs et équipementiers à mettre en place le plus rapidement possible cette technologie qui devrait faire consensus».

«Les constructeurs ne le feront pas tant qu'ils n'auront pas une cartographie routière certifiée par l'Etat. Il suffit donc de la volonté de l'Etat pour mettre en place très vite ce système», a ajouté Mme Perrichon.

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