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Geert Wilders veut revenir au florin, appelle au référendum

Le chef de file de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders a affirmé lundi vouloir revenir au florin, la devise néerlandaise avant l'adoption de l'euro, assurant que celui-ci «coûte de l'argent», et a souhaité un référendum sur le sujet.

Pour Geert Wilders, le chef de file de l'extr^me droite néerlandaise, l'euro «coûte de l'argent»

Pour Geert Wilders, le chef de file de l'extr^me droite néerlandaise, l'euro «coûte de l'argent» © PHOTO: AP

Le chef de file de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders a affirmé lundi vouloir revenir au florin, la devise néerlandaise avant l'adoption de l'euro, assurant que celui-ci «coûte de l'argent», et a souhaité un référendum sur le sujet.

«Nous disons "oui" au florin, que cette devise fasse son retour», a déclaré M. Wilders, lors d'une conférence de presse à La Haye: «Si Herman van Rompuy (le président de l'Union européenne, ndlr) trouve l'euro sexy, nous, nous trouvons le florin sexy».

«Avant, nous étions très fiers du florin, la plus belle devise d'Europe», a affirmé M. Wilders qui a appelé le gouvernement néerlandais à organiser un référendum sur une sortie de la zone euro et un retour au florin.

Se basant sur une étude commandée par son parti, le Parti pour la liberté (PVV), à une agence londonienne ouvertement eurosceptique, Lombard Street Research, M. Wilders a assuré que «l'euro n'est pas une devise, l'euro coûte de l'argent».

Les inconvénients de l'euro, à savoir un ralentissement de la croissance et une baisse des dépenses des consommateurs notamment, ont été plus importants que ses avantages, à savoir une baisse des coûts liés aux taux de change et une hausse de l'import-export notamment, selon M. Wilders.

Celui-ci a en outre affirmé qu'une perte de 51 milliards d'euros occasionnée par une sortie de la zone euro serait compensée en ne dépensant pas l'argent que les Pays-Bas pourraient devoir débourser pour «sauver» ou «aider» la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne, soit plus de 125 milliards d'euros entre 2012 et 2015.

Le PVV, eurosceptique et opposé aux aides financières accordées dernièrement à la Grèce, ne fait pas partie du gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte mais le soutient, avec ses 24 sièges de députés sur 150, à la chambre basse du parlement.

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