La pause cigarette sur le quai interdite dès 2023
La nouvelle législation entrera en vigueur début de l'année prochaine. Fumer est déjà banni dans les trains et les halls de gare depuis de nombreuses années chez nos voisins belges.
Les contrevenants s'exposeront à une amende de 50 euros. © PHOTO: Shutterstock
S'en griller une en attendant son train sur le quai. L'image appartiendra bientôt au passé en Belgique. Après les trains et les installations couvertes comme les halls de gare, les quais en plein air vont également être interdits aux fumeurs partout dans le pays, annoncent plusieurs médias belges.
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Mais les adeptes de la pause cigarette pourront encore en profiter quelques mois. L'extension de la loi permettant de mettre cette disposition en pratique n'entrera en vigueur que le 1er janvier 2023, comme l'a expliqué le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet, en visite à la gare de Charleroi Sud ce lundi. «Il est essentiel d’améliorer l’expérience client des usagers du train», a-t-il indiqué.
En 2023, les contrevenants se verront sanctionnés d'un PV et écoperont d'une amende de 50 euros.
Bannie des trains depuis 2004
La gare de Charleroi Sud a déjà anticipé la nouvelle législation, comme l'a fait aussi avant elle la gare de Malines, en Flandre.
Depuis ce 31 mai, dans le cadre de la journée mondiale sans tabac, les navetteurs sont invités à laisser cigarettes et briquet dans leur poche une fois sur le quai. Il est prévu d'installer prochainement des cendriers enterrés ou en surface à l'entrée de la gare carolo, afin que les fumeurs puissent y déposer leurs mégots.
Une signalétique spécifique équipera par ailleurs les 550 gares du pays dès la fin de cette année. Les cendriers installés sur les quais seront quant à eux démontés et évacués progressivement.
En Belgique, la cigarette est bannie des trains depuis 2004 et des halls de gare et lieux fermés accessibles au public depuis 2009.
Ce durcissement de la loi rencontre un écho favorable auprès de la plupart des usagers de la SNCB. Selon une enquête réalisée par la société nationale des chemins de fer belges, près de 7 voyageurs sur 10 sont favorables à cette extension de la législation.