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Nouveauté linguistique

Le luxembourgeois débarque à la fac de Metz

C'est la nouveauté du master LEA de l'an prochain: la langue luxembourgeoise fera désormais partie des options possibles pour les élèves.

L'année dernière, plus de 100 élèves ont pris cette option, disponible pour une phase de test.

L'année dernière, plus de 100 élèves ont pris cette option, disponible pour une phase de test.

C'est la nouveauté du master LEA de l'an prochain: la langue luxembourgeoise fera désormais partie des options possibles pour les élèves.

«Ce sont les parents qui nous ont poussés à envisager cette nouveauté», explique Carole Bisenius, directrice du département messin langue étrangères appliquées (LEA) de l’université de Lorraine. «On nous demandait souvent quand le luxembourgeois serait enfin enseigné», explique-t-elle à nos confrères du Républicain Lorrain.

Beaucoup d’étudiants qui sortent du master 2 LEA, option affaires internationales ou traduction spécialisée sont employables dans presque toutes les activités.

40% d’entre eux trouvent un emploi au Luxembourg dans des domaines aussi divers que les banques, l’import-export, la communication, l’événementiel, les ressources humaines, etc. Alors forcément, la langue a son rôle à jouer également.

«Quand on sait parler trois langues, qu’on a étudié la gestion, le commerce... on peut rivaliser avec les écoles de commerce», souligne-t-elle.

A noter que 94% des diplômés master 2 ont un emploi 18 mois après leur diplôme.

«Ça nous semblait important dans le cadre de la Grande Région»

« Notre cursus impose trois langues, poursuit Carole Bisenius. La première est obligatoirement l’anglais. La deuxième correspond souvent à celle que les élèves ont étudiée au lycée. En troisième, nous avons ouvert sur des langues rares comme le chinois, le japonais, le suédois… » et désormais, le luxembourgeois. «Ça nous semblait important dans le cadre de la Grande Région.»

L'année dernière, plus de 100 élèves ont pris cette option, disponible pour une phase de test. Plus de 100 étudiants sur 250 inscrits, une belle surprise.

«En toute logique, nous pérennisons ce nouveau choix. Désormais, en première année, les étudiants auront le luxembourgeois parmi leur choix potentiel et le cursus se poursuivra jusqu’au master 2.»

Propos recueillis par Laurence Schmitt du Républicain Lorrain.

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