Plan d'austérité grec: le deuxième volet adopté
Le parlement grec a adopté jeudi sur le principe la loi d'application du nouveau plan-cadre grec d'austérité, satisfaisant ainsi aux conditions posées par l'eurozone pour la poursuite du soutien financier au pays, selon un décompte des voix réalisé par l'AFP.
Le parlement grec a adopté jeudi sur le principe la loi d'application du nouveau plan-cadre grec d'austérité, satisfaisant ainsi aux conditions posées par l'eurozone pour la poursuite du soutien financier au pays, selon un décompte des voix réalisé par l'AFP.
«Je suis persuadé qu'il est possible de prendre la décision» de débloquer l'aide d'urgence nécessaire à la Grèce pour lui éviter une banqueroute immédiate, a indiqué jeudi le ministre belge des Finances Didier Reynders.
Néanmoins, des incertitudes énormes demeurent en ce qui concerne la mise sur pied du paquet d'aide supplémentaire nécessaire à la Grèce pour couvrir ses besoins durant l'année 2012. «Nous ne prendrons peut-être pas de décision dimanche» sur ce plan, a expliqué M. Reynders à Paris, avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro prévue dimanche.
Après avoir reçu les félicitations européennes pour le passage de la première loi d'austérité mercredi, acquis de haute lutte au milieu des manifestations, le ministre grec des Finances Evangelos Vénéizélos a mis les pieds dans le plat des négociations jeudi matin. Il a indiqué que la Grèce allait encore devoir livrer un combat difficile pour garantir son sauvetage par l'UE.
«Nous avons besoin d'un message clair sur la participation des banques privées» au nouveau plan de sauvetage sur lequel travaille la zone euro, a-t-il dit devant le Parlement en ouverture des débats.
Il a également demandé de «dépasser les obstacles dressés par certains pays membres, et pas les plus grands (...) comme la Finlande, qui veut des garanties au delà de celles comptabiles» pour Athènes avec les règles européennes, a-t-il ajouté.
Jeudi, les rues d'Athènes restaient soumises à un asphyxiant bouclage policier, après les affrontements de la veille entre groupes de jeunes cagoulés et forces de l'ordre qui ont envoyé près de 200 personnes à l'hopital.