Vers l'authentification payante sur Facebook ou Instagram
Il faudra débourser 11,99 dollars par mois pour authentifier son compte sur les plateformes de réseaux sociaux du groupe Meta. La formule est mise en place dès cette semaine en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Meta a annoncé ce dimanche 19 février le lancement d'un abonnement payant pour authentifier les comptes Facebook ou Instagram. © PHOTO: AFP
(AFP et pam) - Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram) a annoncé, ce dimanche 19 février, le lancement d'un abonnement payant à partir de 11,99 dollars par mois pour authentifier son compte sur les plateformes, alors que le géant des réseaux sociaux traverse une passe financière difficile.
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La formule, qui sera d'abord déployée en Australie et Nouvelle-Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place par Elon Musk sur Twitter, avec des services de vérification de l'identité et des avantages comme un «accès direct au service client».
Mark Zuckerberg. © PHOTO: AFP
La formule, qui sera d'abord déployée en Australie et Nouvelle-Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place par Elon Musk sur Twitter, avec des services de vérification de l'identité et des avantages comme un «accès direct au service client».
En novembre dernier, et pour la première fois depuis la création de Facebook, Mark Zuckerberg avait annoncé un plan social avec la suppression de 11.000 postes chez Meta. La maison mère du géant des réseaux sociaux, va supprimer 11.000 postes. Soit environ 13% de ses effectifs. Par ailleurs, les embauches ont été gelées jusqu'au mois de mars prochain.
Une période compliquée pour la tech
Meta comptait près de 90.000 employés dans le monde en septembre dernier, avant l'annonce du plan social. Mais le groupe avait fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre 2022, marqué par une baisse de son chiffre d'affaires et une chute de ses bénéfices, payant là les doutes des investisseurs sur sa stratégie ''Metavers".
Au-delà de Meta, tous les grands groupes (Snap, Amazon, Twitter, Google...) de ce que l'on appelle communément la tech ont connu des derniers mois difficiles, avec des milliers de suppressions d'emplois à la clé.