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Emploi

Aucune subvention du Luxembourg pour le télétravail des frontaliers

Oui Nicolas Schmit, ministre du Travail, admet que le télétravail pour les frontaliers pourrait avoir des effets bénéfiques au Luxembourg, notamment sur la mobilité. Mais non, l'Etat luxembourgeois n'accordera aucune subvention aux entreprises qui veulent créer des espaces de travail partagé.

Nicolas Schmit poursuit en soulignant que le Luxembourg «est tout à fait disposé à examiner, ensemble avec la partie française, la faisabilité d'un tel projet».

Nicolas Schmit poursuit en soulignant que le Luxembourg «est tout à fait disposé à examiner, ensemble avec la partie française, la faisabilité d'un tel projet». © PHOTO: Shutterstock

(SW) - Oui, un groupe d'experts a été composé du côté du Luxembourg pour travailler sur la question du télétravail des frontaliers, à la demande de certains élus lorrains.

Oui, Nicolas Schmit, ministre du Travail, reconnaît que le télétravail pourrait avoir une incidence sur la mobilité dans le pays.

Mais non, le Luxembourg ne compte pas accorder de «subventions étatiques aux entreprises qui veulent créer de tels espaces de travail.»

C'est en clair les trois points abordés par le ministre du Travail dans une réponse à une question parlementaire adressée par Gusty Graas ce jeudi.

Le ministre explique plus en détails qu'effectivement «une proposition française de mise en place du télétravail a été abordée» et que «les deux parties ont convenu de réunir un groupe d'experts pour identifier dans un premier temps la nature de la demande et pour réaliser un inventaire des questions à résoudre en amont».

Non à «l'insécurité juridique pour les entreprises luxembourgeoises»

Nicolas Schmit poursuit en soulignant que le Luxembourg «est tout à fait disposé à examiner, ensemble avec la partie française, la faisabilité d'un tel projet», tout en rappelant que le télétravail ne «doit pas se traduire par une insécurité juridique pour les entreprises luxembourgeoises et leurs salariés tant sur le plan de la protection sociale que sur celui de la fiscalité applicable.»

Et en concluant que «du côté luxembourgeois, il n'est pas envisagé d'accorder des subventions étatiques aux entreprises qui vont créer des espaces de travail partagé sur le territoire français».

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