Virgule

Avrox visée par une information judiciaire

La société luxembourgeoise qui a fourni 15 millions de masques de protection contre le covid-19 se trouve sous le coup d'une enquête lancée par l'Office central pour la répression de la corruption. Les responsables de la firme estiment «ne rien avoir à cacher».

Laurent Hericord et Brice Erniquin respectivement administrateur et directeur commercial d'Avrox.

Laurent Hericord et Brice Erniquin respectivement administrateur et directeur commercial d'Avrox. © PHOTO: Guy Jallay

(ER) -«Avrox a entière confiance que l'analyse confirmera qu'il n'y a pas le moindre élément qui pourrait être retenu contre elle». La société luxembourgeoise a réagi à la suite de l'enquête menée par la justice belge à son encontre. Ce sont nos confrères de la RTBF qui ont révélé l'information jeudi soir.

Un procès-verbal a été rédigé par l'Office central pour la répression de la corruption et transmis au parquet de Bruxelles. Même si l'information judiciaire n'est pas clôturée, aucun élément constitutif d'une infraction n'a été relevé jusqu'à présent. «Le fait que le parquet indique qu’à l'issue d’une première analyse, aucun élément constitutif d'une infraction n'ait été relevé, conforte Avrox dans cette idée», précise encore la société qui a répondu à un appel d'offres lancé par la Défense nationale.

«En toute légalité»

Par ailleurs, Avrox a confirmé «ne pas être au courant de cette enquête» et qu'elle «n'a rien à cacher et se tiendra à l'entière disposition des autorités judiciaires».

Pour rappel, la firme grand-ducale a fourni la semaine dernière 15 millions de masques destinés aux pharmacies. A charge de ces dernières de les redistribuer aux résidents belges. Interrogé par nos soins jeudi, le directeur commercial Brice Erniquin avait indiqué qu'«Avrox a répondu en toute légalité, fournissant les pièces administratives indispensables».

Lire aussi :Avrox met bas les masques

Pour rappel, la société basée 12, rue de Bastogne à Luxembourg a fait pas mal parler d'elle au cours des dernières semaines. Polémique concernant la nature de la société, retards dans la livraison, doutes sur la qualité des masques, problèmes au niveau du lavage… Ces nombreuses zones d'ombre ont soulevé chez nos voisins de nombreuses critiques à l'encontre du ministre de la Défense Philippe Goffin.

Sur le même sujet

Sur le même sujet