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Première rentrée au Campus francophone

Cinq nouvelles classes et encore des listes d'attente

Rentrée en douceur ce lundi au Campus francophone Vauban sur le Ban de Gasperich où 276 élèves de maternelle ont inauguré la toute nouvelle école primaire. D'ici jeudi, elle accueillera près de 800 élèves. «On a ouvert cinq nouvelles classes», pose le directeur sans cacher que toutes les demandes d'inscription n'ont pu être satisfaites.

Dans la nouvelle école, une cour est réservée aux seuls élèves de la maternelle.

Dans la nouvelle école, une cour est réservée aux seuls élèves de la maternelle. © PHOTO: Maurice Fick

Maurice Fick

Par Maurice Fick

Première rentrée en douceur ce lundi au Campus francophone Vauban sur le Ban de Gasperich où les 276 élèves de l'école maternelle ont inauguré la toute nouvelle école primaire. D'ici jeudi, elle accueillera près de 800 élèves. «On a ouvert cinq nouvelles classes», pose le directeur sans cacher que toutes les demandes d'inscription n'ont pu être satisfaites.

Tandis que les 1.420 collégiens et lycéens du Lycée Vauban ont effectué leur dernière rentrée scolaire au Limpertsberg avant de déménager à Luxembourg-Gasperich début 2018, les «grands» de la maternelle ont découvert ce lundi matin leur nouvel environnement d'apprentissage et de jeux dans des conditions idéales. «Nous organisons une rentrée échelonnée sur trois demi-journées, c'est-à-dire jusqu'à 12h45. Les élèves de maternelles rentrent aujourd'hui. Mardi s'ajouteront les CP, CE1 et CE2 et mercredi les CM1 et CM2. Jeudi on fera une demi-journée avec cantine et vendredi une journée complète», résume Pierre Cochet, directeur de l'école primaire Vauban.

«Et tous les matins qu'est-ce qu'on doit voir?», interroge Sabrina Liégeois ses 23 nouveaux élèves de grande section qui répondent en cœur: «Un sourire!» Ce sont les six règles-clefs pour vivre ensemble toute l'année: dire bonjour, lever le doigt pour s'exprimer, demander pardon, ne pas oublier le «s'il te plaît» magique, se dire «au revoir» et poser un sourire sur ses lèvres.

Car Maîtresse Sabrina le sait bien après dix-huit ans d'enseignement (ce qui ne l'empêche pas de stresser le jour de la rentrée, avoue-t-elle): «Plus un enfant est heureux dans une classe et plus on peut lui apprendre de choses.»

Sabrina Liégeois, institutrice en grande section maternelle: «Mes mascottes apportent toujours aux enfants les livres en rapport avec les thèmes. Cette année le projet d'année de la classe sera la découverte des quatre saisons.»

Sabrina Liégeois, institutrice en grande section maternelle: «Mes mascottes apportent toujours aux enfants les livres en rapport avec les thèmes. Cette année le projet d'année de la classe sera la découverte des quatre saisons.» © PHOTO: Maurice Fick

Après la découverte de la nouvelle salle de classe soigneusement aménagée (les salles ont entre 65 et 70 m2) par Sabrina Liégeois et Valérie Fernandez, aide maternelle, et après avoir fait connaissance avec Camille et Gustave, les deux mascottes qui vont veiller sur les enfants toute l'année, les élèves de 5-6 ans «ont fait le tour de l'école pour voir où se trouvent la salle de psychomotricité ou la marmothèque par exemple».

Une fois dehors, les enfants prennent immédiatement possession de la cour géante réservée à la maternelle aux airs d'immense aire de jeux. A l'intérieur, la maîtresse est conquise par toute la lumière que laissent entrer les baies vitrées dans la salle de classe. Au total «nous avons 34 classes et en aurons 42 à terme, d'ici deux, trois ans», table le directeur.

Cette rentrée, «on a ouvert cinq nouvelles classes dont une en école maternelle et quatre en école élémentaire», explique Pierre Cochet. Fait est que «les 12 classes de maternelle (qui accueillent 23 élèves chacune, ndlr) forment une structure pérenne. Il n'y en aura pas davantage.» Car si la nouvelle structure a «permis d'absorber les listes d'attente, nous en avons encore pour la maternelle», assure-t-il.

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