CSV: «Le marché immobilier a besoin d'un électrochoc»
Le CSV propose cinq mesures fiscales qui devraient contribuer à relancer rapidement les investissements privés dans le marché du logement.
Le gouvernement ne peut plus rester spectateur de l'effondrement du marché du logement et doit prendre des contre-mesures, demande le CSV. © PHOTO: Anouk Antony
(C./mig) - La situation sur le marché du logement est dramatique et le gouvernement reste spectateur. Il faut que cela cesse, écrit le CSV mercredi dans un communiqué de presse. Le parti d'opposition souhaite administrer un électrochoc au marché du logement afin de le redynamiser et de le stabiliser.
Pour ce faire, il a ficelé un paquet de mesures et les a déposées au Parlement sous forme d'initiative législative - en espérant que l'initiative bénéficiera d'un large soutien à la Chambre.
Cinq mesures pour atténuer la crise du logement
-augmentation du «Bëllegen Akt» de 20.000 à 50.000 euros - doublement du crédit d'impôt TVA de 50.000 à 100.000 euros - doublement du plafond de déduction des intérêts d'emprunt pour l'habitation propre de 2.000 à 4.000 euros
- augmentation temporaire de l'«amortissement accéléré» pour les logements locatifs à 6% pour les années 2023 et 2024.
Avec cette proposition de loi, introduite par le co-chef de groupe Gilles Roth, la coprésidente du parti Elisabeth Margue et le porte-parole pour le logement Marc Lies, le CSV veut créer un cadre fiscal avantageux pour relancer les investissements privés dans la construction de logements. Avec ce paquet, le CSV veut tout particulièrement aider les jeunes et leur offrir des perspectives de logement abordable.
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Il s'agit de la deuxième proposition de loi du CSV dans le domaine du logement. La première date de septembre 2021 et prévoit des modifications de la loi sur les aides au logement. De son côté, le gouvernement a déposé un projet de réforme de cette loi, qui se trouve actuellement encore sur le chemin des instances.
Cet article a été initialement publié sur le site du Luxemburger Wort.
(Traduction: Thomas Berthol)