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Des autotests à l'école perçus comme «rassurants»

Depuis lundi, écoliers et lycéens se doivent de pratiquer des tests rapides pour lutter contre la pandémie. Une nouvelle pratique plutôt bien acceptée par les principaux concernés qui assurent «contribuer à la sécurité de tous».

Pour les élèves du lycée Hubert-Clément à Esch-sur-Alzette, faire ces tests rapides permet de «contribuer à la sécurité de tous».

Pour les élèves du lycée Hubert-Clément à Esch-sur-Alzette, faire ces tests rapides permet de «contribuer à la sécurité de tous». © PHOTO: Guy Jallay

(Jmh avec str) - Après une phase test dans six établissements, les autotests font partie, depuis lundi, des outils mis à disposition des 120.000 élèves et enseignants des écoles et lycées du pays. Un dispositif de lutte contre la pandémie qui semble plutôt bien accepté par les principaux concernés et leur famille, puisqu'ils sont «près de 90%» à avoir donné leur consentement, indique Jean Theis, proviseur du lycée Hubert-Clément, à Esch-sur-Alzette.

Un chiffre globalement similaire dans une école fondamentale de Cents où seul un nombre restreint de familles ont décliné, indique Christian Moes, directeur de l'école interrogé par nos confrères du Luxemburger Wort.

Vouée à avoir lieu une fois par semaine, l'opération s'apparente à une logistique quasi militaire, puisqu'au lycée Hubert-Clément, les agents des services techniques doivent se rendre dans toutes les classes, en respectant un emploi du temps très précis. Objectif: permettre à chaque élève de se faire tester à la même heure, tous les sept jours, avec le même protocole.

A savoir ouvrir le kit mis à disposition, y inscrire le prénom et l'initiale du nom de famille de l'élève, retirer le masque pour introduire le bâtonnet test sur une profondeur de deux centimètres dans une narine avant de le faire tourner à cinq reprises le long de la paroi nasale et d'en faire de même dans l'autre narine.

Une fois l'échantillon prélevé et placé sur la zone prévue à cet effet dans le kit, y déposer six gouttes de liquide fourni. Ne reste plus alors qu'à fermer le test et d'attendre 15 minutes. Ce jour-là, tous les tests effectués se sont révélés négatifs. «C'est une chance de pouvoir se tester», indique un élève du lycée qui juge que cette opération permet «non seulement de nous sentir en sécurité, mais aussi de contribuer à la sécurité de tous». Un second considère pour sa part que «ces tests sont rassurants car nous pouvons aussi assurer la sécurité de nos familles de cette façon».

Lire aussi :Les leçons des premiers autotests à l'école

Pour les élèves qui refusent de réaliser ces tests, plusieurs explications sont avancées, allant de «la crainte de voir ses libertés réduites» en cas de résultat positif à «l'inquiétude des conséquences si près des examens de fin d'année». Des inquiétudes présentes au lycée et non au fondamental où «le fait que les élèves puissent faire le test à la maison avec leur parent apporte une réelle différence», estime Christian Moes. Pour mémoire, ce dispositif doit rester en vigueur jusqu'aux vacances d'été, raison pour laquelle le gouvernement a d'ores et déjà acheté 1,6 million de kits.

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