«Etendre le covoiturage aux bandes d'arrêt d'urgence»
Au moment de dresser son bilan, François Bausch a rappelé, ce lundi dans les colonnes du Quotidien, qu'il était favorable à l'ouverture «des bandes d'arrêt d'urgence au covoiturage». Quant aux nombreux chantiers qui étouffent le pays, le représentant déi gréng demande encore du temps.
François Bausch souhaite ouvrir la bande d'arrêt d'urgence au covoiturage. Ce projet devrait être finalisé en 2023. © PHOTO: Pierre Matgé
(ER) - Le ministre de la Mobilité et des Travaux publics s'est exprimé ce lundi chez nos confrères du Quotidien. Interrogé sur les nombreux chantiers qui paralysent le pays, François Bausch prône la patience et assure que «le Luxembourg est sur le bon chemin». Et l'élu déi gréng de préciser que «la majeure partie des investissements seront achevés pour 2025». De quoi amener des améliorations au niveau de la gestion de la mobilité.
Toujours à propos de trafic, le ministre est revenu sur l'élargissement de l'A3 à 2x3 voies. Si des travaux débuteront en 2020 au Grand-Duché, François Bausch regrette «l'absence d'accord entre les autorités locales, régionales et nationales en France». A l'avenir, le vice-Premier ministre se montre favorable à un «système qui réserverait la troisième voie aux bus et au covoiturage». «Se contenter de construire une troisième voie permettra uniquement de déplacer les bouchons de deux sur trois voies», dit-il.
Lire aussi :La bande de covoiturage s'avère être un fiasco
Et le ministre de la Mobilité de prendre exemple sur ce qui a été fait du côté belge entre Arlon et Sterpenich même si les autorités luxembourgeoises ont été prévenues sur le tard de ce projet. «Le problème, côté luxembourgeois, est que notre axe autoroutier comprend de nombreuses voies de sorties et entrées. Les travaux d'aménagement sont plus importants. Nous restons toutefois engagés à finaliser le projet pour 2023.» François Bausch va même plus loin, «il est dans nos plans d'ouvrir l'ensemble des bandes d'arrêt d'urgence au covoiturage».
Actuellement en visite aux Etats-Unis au côté de Henri Kox, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Défense est aussi revenu sur l'année difficile vécue par l'armée mais aussi dans la police où le manque de personnel est particulièrement criant.
Lire aussi :Le soldat Schleck provoque neuf démissions
«On a oublié de préparer le pays pour passer de 400.000 à 600 000 habitants, auxquels s'ajoutent encore 200.000 frontaliers. (...) Il nous faut par conséquent disposer d'un corps de police qui correspond à cet Etat de 800.000 personnes», estime encore François Bausch.