Etienne Schneider, candidat national du LSAP
Lors du congrès du parti ce dimanche à Strassen, 324 délégués du LSAP sur 371 ont accordé leur confiance Etienne Schneider qui sera leur candidat national aux élections législatives du 14 octobre.
© PHOTO: Guy Jallay
Seul candidat, il a été choisi à 94,74% par les délégués du parti socialiste, soit un peu moins qu'en 2013, où ils avaient été 99% à être convaincus. Etienne Schneider a tenu un discours bref et concis de 20 petites minutes face aux 371 délégués rassemblés au centre Barblé à Strassen.
Le parti ne se mettra d'accord sur son programme électoral qu'à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet, la candidature de Schneider est donc encore vague et superficielle. Il suggère simplement que ce programme sera basé sur les quatre adjectifs du "Guide LSAP": progressiste, juste, solidaire, social.
Parmi les 60 candidats du LSAP, 30 nouveaux venus participent aux élections législatives pour la première fois. Les quatre listes comptent 25 femmes et 35 hommes.
Sud
Jean Asselborn (68) Steinfort; Simone Asselborn-Bintz (52) Belvaux; Danielle Becker-Bauer (58) Mondercange; Manon Bei-Boller (54) Schouweiler; Dan Biancalana (40) Dudelange; Alex Bodry (59) Dudelange; Taina Bofferding (35) Esch/Alzette; Yves Cruchten (52) Bascharage; Claudia Dall'Agnol (44) Dudelange; Mars Di Bartolomeo (65) Dudelange; Georges Engel (49) Soleuvre; Carlo Feiereisen (40) Schifflange; Serge Goffinet (53) Differdange; Mike Hansen (35) Esch/Alzette; Sylvie Jansa (59) Bettembourg; Dan Kersch (56) Mondercange; Romain Mertzig (53) Rodange; Lydia Mutsch (56) Esch/Alzette; Joëlle Pizzaferri (32) Esch/Alzette; Sacha Pulli (27) Esch/Alzette; John Rech (47) Dudelange; Christine Schweich (34) Bergem; Jimmy Skenderovic (32) Rumelange.
Centre
Etienne Schneider (47), Luxembourg; Marc Angel (55) Luxembourg; Ben Baus (34) Helperknapp; Gabriel Boisante (40) Luxembourg; Francine Closener (48) Mamer; Nicole D'Angelo (58) Strassen; Claire Delcourt (29) Hesperange; Franz Fayot (46) Luxembourg; Monique Feltgen (52) Steinsel; Joanne Goebbels (38) Luxembourg; Cécile Hemmen (62) Weiler-là-Tour; Ginette Jones (60) Luxembourg; Marguy Kirsch-Hirt (56) Lorentzweiler; Tom Krieps (52) Luxembourg; Sandie Lahure (50) Kehlen; Liz May (34) Luxembourg; Régis Moes (31) Niederanven; Tania Silva (26) Luxembourg; David Viaggi (34) Bissen; Alain Weins (49) Walferdange; Patrick Weymerskirch (24) Contern.
Est
Nicolas Schmit (64) Berdorf; Lucien Bechtold (57) Mertert; Tess Burton (32) Grevenmacher; Colette Frisch (59) Mertert; Aurore Rössler (31) Bous; Ben Scheuer (37) Echternach; Jean-François Wirtz (42) Betzdorf.
Nord
Romain Schneider (55) Wiltz; Claude Haagen (55) Diekirch; Tina Koch (40) Clervaux; Myriam Picard (52) Rambrouch; Christian Steffen (35) Ettelbruck; Bob Steichen (34) Ettelbruck; Claude Thill (53) Diekirch; Amir Vesali (21) Wiltz; Carlo Weber (52) Wincrange.
Les "bonnets de nuit du CSV"
"Nous voulons gagner les élections le 14 octobre", lance fièrement Etienne Schneider: son optimisme repose sur le fait que les quatre listes du parti réunissent 60 "bâtisseurs" et qu'ils ont besoin de moderniser le pays.
A propos de son adversaire direct au centre, il attaque: "Claude Wiseler a été ministre pendant dix ans sans que cela ne se remarque." Pour lui, les électeurs ne devraient pas laisser le pays avec les "bonnets de nuit du CSV" ou l'alliance de droite de l'ADR et Wee2050.
Ce dimanche matin, Jean Asselborn, qui a conduit le LSAP en 2004 et en 2009 aux élections législatives et qui a lancé Etienne Schneider en 2013 comme tête de liste, a préparé le terrain au Vice-Premier ministre. Comme dans le sport cycliste qu'il affectionne, Asselborn veut mettre son successeur dans une bonne position de départ, en mettant de côté ses faiblesses: "Nous comptons sur vos forces." Par ailleurs, Jean Asselborn s'est dit satisfait du bilan de ce gouvernement.
Nous sommes l'original pour les questions sociales
Le président du groupe parlementaire, Alex Bodry, a également exprimé sa confiance: "Les élections peuvent être gagnées et nous gagnerons les élections". L'optimisme du président du groupe parlementaire socialiste repose notamment sur la "pauvreté des idées concrètes" du plus grand parti d'opposition qu'il accuse de multiplier les écrans de fumée.
Pas touche aux pensions et à l'indice
"Nous sommes l'original pour les questions sociales" a rappelé Claude Haagen, président du parti, autre argument qui fait que selon lui, le LSAP sortira renforcé des élections de la Chambre.
Il considère que c'est la tâche la plus importante: "rapprocher les riches et les pauvres". Pour cela, le chef du parti table entre autres sur une alliance avec les syndicats, comme l'OGBL, et les représentants des salariés.
Bien que le programme électoral ne soit pas encore écrit, Haagen cite des "lignes rouges" qui ne pourront pas être dépassées avec le LSAP: les pensions ne seront pas touchées et le mécanisme de l'indice restera intact.