Etudes de médecine: l'Université du Luxembourg ouvrira un Bachelor
Ce sera pour la rentrée académique 2020/2021, pas avant. Les diplômés de ce premier cycle pourront ensuite poursuivre en deuxième cycle dans une université partenaire tandis que l'Université du Luxembourg étudiera la possibilité d'ouvrir un Master.
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L'Université du Luxembourg va recevoir 26,4 millions d'euros de dotation de l'Etat pour les activités d’enseignement et de recherche dans le domaine de la médecine entre 2018 et 2021. C'est ce que prévoit une convention signée ce lundi.
Ce montant s’ajoutera à la dotation de 766,84 millions d’euros déjà attribués suite à la signature du contrat d’établissement en janvier 2018.
Cette dotation supplémentaire permettra à l’université de développer son offre d’études en médecine ainsi que ses activités de recherche médicale et de contribuer à la pérennisation de l’approvisionnement en médecins au Luxembourg.
Un Bachelor et peut-être un Master
L'Université mettra en place un premier cycle d'études médicales (Bachelor) à partir de l’année académique 2020/2021, avec un accent sur des concepts d’enseignement moderne, en partenariat avec des universités à l’étranger auxquelles les diplômés auront accès pour poursuivre en deuxième cycle (Master).
L'opportunité de créer un Master au Luxembourg sera étudiée.
Par ailleurs, l'Université du Luxembourg conclura d'ici fin 2019 des accords avec les universités de Lorraine, Strasbourg, Paris V et Paris VI. Chaque année et à partir de 2022, un maximum de 25 étudiants en médecine pourront ainsi, une fois leur troisième année de médecine validée, y être admis en première année de formation approfondie en sciences médicales.
Spécialisations en oncologie et neurologie
L'Université développera les formations spécialisées en oncologie et en neurologie à partir de l’année académique 2019/2020. La formation spécifique en médecine générale est entièrement intégrée à l’Université du Luxembourg par la création d’un diplôme d’études spécialisées en médecine générale.
Au total, l’État investira 1,44 milliard d’euros dans les institutions publiques de recherche et d’enseignement supérieur pour la période de 2018 à 2021. Les moyens financiers mis à disposition par l’État connaissent ainsi une croissance de 284 millions d’euros, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à la période de 2014 à 2017.