Virgule

L'Armée et les services de secours paradent sur l'avenue de la Liberté

«Te Deum» et parade militaire bouclent la fête nationale. Des milliers de personnes ont assisté jeudi à la sortie de la cathédrale du grand-duc Henri et de son épouse, ravissante en fuchsia, avant de se rendre dans l'avenue de la Liberté pour voir défiler les militaires, les policiers, les bénévoles des sociétés de secours et les fameux Dingo-2.

Le Grand-Duc passe les troupes en revue

Le Grand-Duc passe les troupes en revue © PHOTO: Marc Wilwert

«Te Deum» et parade militaire bouclent la fête nationale. Des milliers de personnes ont assisté jeudi à la sortie de la cathédrale du grand-duc Henri et de son épouse, ravissante en fuchsia, avant de se rendre dans l'avenue de la Liberté pour voir défiler les militaires, les policiers, les bénévoles des sociétés de secours et les fameux Dingo-2.

Une pluie battante s'abat sur l'avenue de la Liberté lorsque le Grand-Duc, Chef de l'armée luxembourgeoise, et son héritier, le Prince Guillaume, accompagnés du Chef d'Etat-Major, le général Gaston Reinig et du commandant des troupes, le colonel Mancinelli, passent en revue les troupes militaires et policières. Henri, les poings fermés, marche sans sourciller. Tous les regards sont tournés vers lui. Le souverain dont on célèbre publiquement l'anniversaire en cette journée de fête nationale.

« La journée a été fixée au 23 juin par la grande-duchesse Charlotte (la grand-mère du Grand-Duc) à cause du mauvais temps qu'il faisait à son anniversaire, le 23 janvier. Ce qui est intéressant c'est qu'il n'y a pas dans les textes légaux, la mention de fête nationale », note Steve Kayser, directeur du Centre de documentation et de recherches sur l'enrôlement forcé, embauché comme consultant par France 3, le temps du défilé.

Les personnalités entourent le souverain sur la tribune d'honneur

Les personnalités entourent le souverain sur la tribune d'honneur

«C'est un jour pour dire merci»

Les 101 coups de canon tirés toutes les dix secondes depuis le Fetschenhaff juste avant le début de la parade, la revue des troupes, le triple « Vive » scandé d'une seule voix par 810 hommes, les notes de l'hymne national, le défilé militaire, tout est réglé comme du papier à musique. Et derrière les barrières, le petit Lennox, 3 ans, venu de Bereldange , n'en loupe pas une miette en suçant l'oreille de son lapinou. « Il est venu pour voir les chiens, les motos, les pompiers », glisse maman Kim, avant de préciser que le papa, le Sergent-chef Papi, défile aussi. La maman tient à être à la Fête nationale car « c'est un jour pour dire merci pour cette vie agréable que nous menons au Luxembourg ».

Debouts sur un muret pour voir au-dessus des parapluies, Andrée et Marie-Do, assistent à la première fête nationale du pays où ils ont décidé de s'installer il y a six mois. Ils jugent l'organisation de la parade « révélatrice du pays. C'est bien, comme l'ensemble du Luxembourg, très soigné.» Originaires de Hyères, ils ne « voulaient pas manquer ce moment puisqu'il faut vivre avec le pays maintenant ».

Les Dingo-2, engins de reconnaissance, au second plan.

Les Dingo-2, engins de reconnaissance, au second plan.

Les Dingo-2 en vedettes

En tête du cortège militaire, juste derrière les Hummer (des HMWV, dans le jargon), guidés par le capitaine Nadine Thinnes, six blindés de type Dingo-2 étaient les engins-vedettes du défilé. Ce sont les derniers engins terrestres acquis par l'armée luxembourgeoise qui en possède 48 au total.

« Quatre engins sont déjà déployés en Afghanistan depuis quelques semaines », glisse le colonel Steve Thull. Et au chef du personnel de l'armée luxembourgeoise, de préciser que le Dingo-2 est un « véhicule pour faire de la reconnaissance en offrant la meilleure protection possible aux soldats ». Sa particularité est qu'il « dispose d'une plateforme permettant de faire de l'observation à grande distance », ce qui est très pratique pour l'actuelle mission effectuée sur le site d'un aéroport.

En fin de parade un avion et trois hélicoptères d'Air Rescue ont survolé, en la croisant, l'avenue de la Liberté. « J'aurais bien vu le nouveau Boeing 747-8F (arrivé mercredi soir au Findel chez Cargolux) passer au-dessus de nous cette année », glisse un spectateur averti, en faisant un clin d'oeil.

Sur le même sujet