La police grand-ducale visée par une plainte
La presse belge a indiqué mardi qu'une syndicaliste liégeoise ayant participé, mardi dernier, à l’euromanifestation organisée à Luxembourg avait été blessée au genou par la police luxembourgeoise. Dans un premier temps, elle a pensé avoir été atteinte par un pétard mais, de retour à Liège, elle a été se faire soigner et a été surprise d’apprendre qu’une balle en caoutchouc se trouvait dans son genou.
© PHOTO: Gerry Huberty
La presse belge a indiqué mardi qu'une syndicaliste liégeoise ayant participé, mardi dernier, à l’euromanifestation organisée à Luxembourg avait été blessée au genou par la police luxembourgeoise.
Dans un premier temps, elle a pensé avoir été atteinte par un pétard mais, de retour à Liège, elle a été se faire soigner et a été surprise d’apprendre qu’une balle en caoutchouc se trouvait dans son genou.
Un médecin légiste et un responsable de la FN à Herstal – une fabrique d'armes – ont affirmé qu’il s’agissait d'un type de munitions utilisées par la police.
Le syndicat auquel appartient la jeune femme a porté plainte contre X ce lundi, plainte qui vise directement la police grand-ducale.
Celle dernière dément toutefois toute responsabilité dans cette affaire, précisant que les policiers qui avaient assuré le service d'ordre de la manifestation n'étaient équipés que de leur arme de service, une arme tirant des balles réelles et non des projectiles en caoutchouc.
La porte-parole de la police, Stephie Reichert, s'est dite hier «étonnée» des propos de la manifestante qui a parlé de «policiers semblant particulièrement nerveux» et d'autres «perchés sur les toits comme des snipers».
«On est loin de la réalité» a poursuivi Stephie Reichert. «Cette manifestation s'est déroulée de manière paisible. Et aucun incident n'a été signalé. Dès lors, pourquoi aurait-on ouvert le feu sur une manifestante qui descendait d'un bus?».