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La vidéosurveillance des CFL face aux délits

Du 25 mai 2018 au 30 septembre 2019, 382 demandes de visualisation des images enregistrées dans les trains, bus et gares ont été déposées auprès des Chemins de fer du Luxembourg. Principal motif de consultation : résoudre un vol.

Le principal motif de demande de consultation de la vidéosurveillance est le vol

Le principal motif de demande de consultation de la vidéosurveillance est le vol © PHOTO: Shutterstock

Jean-François Colin

Les caméras de vidéosurveillance du réseau CFL ont beaucoup filmé depuis l'entrée en vigueur du RGPD au Grand-Duché, le Règlement général sur la protection des données personnelles. Et depuis mai 2018, nombreuses ont été les demandes auprès des Chemins de fer luxembourgeois de consulter ces images. Ainsi, en l'espace de 16 mois, 382 demandes de consultation des images ont été introduites auprès des CFL.

Parmi ces demandes, 246 se référaient à des prises de vue en gares, 114 dans les trains et seulement 22 dans les bus des CFL.

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A analyser les requêtes déposées, il apparaît que le vol est le point de départ des demandes. Ce sujet recouvre 186 cas dont 129 affaires dans les gares et 57 dans les wagons (y compris le vol de matériel des CFL). Les agressions, à l'encontre d'un agent CFL, la SNCF ou un voyageur ont fait l'objet de 69 sollicitations: deux tiers des situations se produisant en gare, et un tiers dans la rame. Il est à noter que sur la période, dix demandes pour des cas de harcèlement sexuel dans les trains ont aussi été signalées.

Archivé un mois maximum

L'appel à la vidéo concernant des actes de vandalisme a été sollicité à 29 reprises (20 dans les gares, 9 dans les trains).

En réponse à une préoccupation du député Marc Goergen (Piraten), Xavier Bettel a précisé, en qualité de ministre des Communications et des Médias, que les images captées dans les trains étaient conservées entre trois et dix jours suivant le type de convoi. Les enregistrements concernant les déplacements en bus sont, eux, gardés entre deux semaines et un mois. Quant aux films effectués dans les gares du pays, ils restent accessibles à la Centrale de télésurveillance des CFL durant 20 jours.

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