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Le masque en classe privé de rentrée

Le ministre de l'Education nationale envisage de libérer élèves et enseignants de l'obligation de porter un masque en cours, à compter de septembre prochain. Mais les services de Claude Meisch restent vigilants à l'évolution virale.

ARCHIV - 10.04.2012, Berlin: Ein Mädchen liegt auf einem Teppich in seinem Kinderzimmer und erledigt seine Hausaufgaben im Fach Deutsch.       (zu dpa «Studie: Eltern können Schulerfolg ihrer Kinder beeinflussen») Foto: Jens Kalaene/dpa-Zentralbild/dpa +++ dpa-Bildfunk +++

ARCHIV - 10.04.2012, Berlin: Ein Mädchen liegt auf einem Teppich in seinem Kinderzimmer und erledigt seine Hausaufgaben im Fach Deutsch. (zu dpa «Studie: Eltern können Schulerfolg ihrer Kinder beeinflussen») Foto: Jens Kalaene/dpa-Zentralbild/dpa +++ dpa-Bildfunk +++ © PHOTO: Jens Kalaene/dpa-Zentralbild/dpa

Patrick Jacquemot

Et si, à compter du 15 septembre 2021, le masque n'était plus une obligation en classe? Nombre de parents d'élèves le réclament, notamment via une pétition publique, mais surtout beaucoup de jeunes et de personnels scolaires affichent une certaine lassitude à passer leurs journées bouche et nez ainsi recouverts. Au micro de RTL, lundi matin, le ministre de l'Éducation nationale a laissé entrevoir un espoir pour la rentrée prochaine.

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«J'aimerais...» a ainsi assuré Claude Meisch (DP). A son avis, la contrainte a effectivement duré suffisamment. De plus au vu de la situation sanitaire dans le pays et plus précisément dans le milieu scolaire (où le nombre de cas covid+ régresse significativement), rayer le masque des obligations pesant sur les écoliers, collégiens et lycéens entrerait dans la logique des choses.

En l'état actuel, le ministère pencherait plutôt pour un port du masque de rigueur, à l'avenir, seulement de façon ponctuelle. Par exemple, si une infection venait à être signalée dans un établissement. Car la prudence reste de mise aujourd'hui comme elle le sera au retour des vacances (même si la «situation est en prise»). Le dernier bilan hebdomadaire faisait ainsi encore état de 38 jeunes et personnels testés positifs. Mais ce qui est plus préoccupant aux yeux de Claude Meisch, c'est bien la propagation du variant Delta.

Car le ministre n'a pas caché en ce début de semaine que cette souche, hautement contagieuse, avait bel et bien été repérée à l'école. Cela a notamment été le cas dans le ''cluster'' repéré dans une école primaire de Frisange, voilà deux semaines. Sur les 12 enseignants et écoliers contaminés, le variant a pu être repéré. D'où la prudence à ce stade des autorités qui comptent, par contre, sur l'ouverture de la vaccination pour tous les adolescents à compter de 12 ans pour faire reculer l'épidémie parmi les jeunes tranches d'âge notamment.

C'est d'ailleurs cette semaine que les premières invitations à la vaccination anti-covid vont être envoyées aux 12-17 ans. Un premier lot de 25.000 courriers est ainsi prévu pour expédition par le CTIE.

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Interrogé sur la recommandation émise par l'institut allemand Robert Koch qui préconise l'obligation de porter des masques en classe jusqu'au printemps 2022, Claude Meisch n'a pas caché qu'il estimait cet avis «peut-être exagéré». Mais là encore, pas question d'émettre de conclusion hâtives côté luxembourgeois : le virus ayant prouvé, ces deux dernières années scolaires, combien il pouvait venir perturber l'ordonnancement de l'organisation de l'enseignement.

En attendant des jours meilleurs, le masque reste donc obligatoire jusqu'aux congés d'été et les autotests toujours en service pour finir le trimestre.

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