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Le personnel d'entretien repart au combat

Mensonges, mépris ou encore déni : les agents de nettoyage des bâtiments de la Commission européenne ont à nouveau dénoncé ce jeudi leurs conditions de travail. Il s'agit de la troisième action du genre en cinq mois.

Les agents de nettoyage travaillant dans les bâtiments de la Commission européenne ont mis en avant pour la troisième fois leurs conditions de travail.

Les agents de nettoyage travaillant dans les bâtiments de la Commission européenne ont mis en avant pour la troisième fois leurs conditions de travail. © PHOTO: OGBL

(ER) -Après avoir organisé deux piquets de protestation les 8 octobre et 10 décembre 2019 pour dénoncer cadences infernales, réduction de personnel et dégradation de leurs conditions de travail, les agents de nettoyage ont remis le couvert ce jeudi après-midi. A nouveau, banderoles et slogans avaient rendez-vous devant le bâtiment Ariane à la Cloche d'Or, à Gasperich.

En l'espace de cinq mois, le syndicat nettoyage de l'OGBL a rencontré à plusieurs reprises les responsables de l'Office Infrastructures et Logistique (OIL) des bâtiments de la Commission européenne au Luxembourg et la société ISS Facility Services mais aucune avancée sérieuse dans ce dossier n'a été constatée. Le manager d'ISS avait notamment annoncé qu'il allait resigner le contrat avec la Commission européenne mais aucune démarche n'a été entreprise en ce sens.

Lire aussi :Les agents de nettoyage au bord de la rupture

Le personnel de nettoyage se retrouve donc coincé entre l'ISS et l'OIL. Chacun se renvoyant la balle quant à la responsabilité de la situation. Un blocage qui ne mettra pas à mal la motivation du personnel de nettoyage qui «refuse d'être méprisé davantage et ne cessera la lutte qu'une fois ses revendications prises au sérieux», rappelle l'OGBL dans un communiqué.

Le syndicat attend des deux partenaires qu'ils «prennent leurs responsabilités et veillent à ce que les économies budgétaires ne soient pas faites sur le dos des salariés». «Il est urgent d'augmenter le personnel pour ainsi réduire l’intensité des cadences de travail», conclut le syndicat .

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