Le rapport final confirme l'erreur de la copilote
Le 30 septembre 2015, un Bombardier Q400 de Luxair procédait à un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Sarrebruck. Le rapport final met en cause la copilote.
Heureusement, aucun passager n'avait été blessé © PHOTO: Becker Bredel
(jag) - Mercredi, le bureau d'enquête sur les accidents aéronautiques en Allemagne a publié son rapport final concernant l'accident d'un Bombardier Q400 de Luxair le 30 septembre 2015, et il met en cause la copilote.
Ce jour-là, l'avion avait dû atterrir en urgence à l'aéroport de Sarrebruck.
La jeune copilote de 27 ans avait actionné trop tôt le levier pour rentrer le train d'atterrissage. Se rendant tout de suite compte de son erreur, l'enregistrement des voix à bord laissait même entendre un "oups, désolée" à ce moment-là.
L'avion n'avait pas pu décoller et avait alors glissé sur 875 mètres avant de s'immobiliser. L'équipage et les passagers étaient sortis indemnes. L'hypothèse d'une erreur humaine déjà envisagée dans le premier rapport datant de février, est donc maintenant confirmée.
Le manque d'attention de la copilote, le non-respect des procédures de communication entre le pilote et la copilote, et enfin le retrait prématuré du train d'atterrissage constituent les causes de l'accident.
Il a été demandé au fabricant du Bombardier de revoir le système de retrait du train d'atterrissage: à l'avenir, il ne devrait plus être possible de rentrer le train d'atterrissage si les roues de l'avion touchent encore le sol.
Le procureur de Sarrebruck a par ailleurs lancé une enquête contre la copilote pour mise en danger par négligence.