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«Le risque d'une mutation encore plus virulente existe»

Pour Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, la situation sanitaire actuelle est marquée par «une hausse stabilisée des infections» qui ne nécessite pas, «pour l'heure, de prendre de nouvelles mesures». Mais la possibilité ne doit pas non plus être écartée.

Pour le Dr Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, la principale mutation qui circule pour l'heure au Luxembourg n'est autre que le variant britannique du covid-19.

Pour le Dr Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, la principale mutation qui circule pour l'heure au Luxembourg n'est autre que le variant britannique du covid-19. © PHOTO: Chris Karaba

Avec un niveau moyen d'infection sur sept jours proche de 200 cas par jour, le covid-19 «circule beaucoup au Luxembourg», confirme lundi, Jean-Claude Schmit. Interrogé sur les ondes de la Radio 100,7, le directeur de la Santé précise que «les mutations sont bel et bien présentes», observées notamment «dans plusieurs établissements scolaires et classes avant les vacances». Référence notamment aux cas enregistrés à Schifflange ou au Lënster Lycée.

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Alors que les écoles ont rouvert leurs portes ce lundi après une coupure de deux semaines, le responsable de la santé publique au Luxembourg indique qu'il n'aura «une image complète» de la situation dans les écoles qu'«au cours de la semaine» et estime qu'«un peu plus de 5% de l'échantillon testé» est infecté par l'un des variants connus. «Principalement le variant britannique», assure le Dr Schmit, spécialiste des maladies infectieuses.

Si ce dernier assure que «le risque d'une mutation encore plus virulente du virus existe», il estime que «la situation est caractérisée par une hausse stabilisée des infections» qui ne nécessite pas «pour l'heure, de prendre de nouvelles mesures». Comprenez que le dispositif sanitaire actuellement en place doit le rester jusqu'au 14 mars prochain, comme prévu. Une annonce suivie dans la foulée de la précision que la direction de la Santé «se prépare à tout», puisqu'une nouvelle flambée d'infections «aura les mêmes conséquences sur notre système de santé que celles observées lors de la deuxième vague, notamment au niveau de nos capacités hospitalières».

Questionné sur la campagne de vaccination en cours et notamment les refus d'injection du vaccin produit par AstraZeneca, Jean-Claude Schmit évoque «une efficacité moindre sur certains aspects» et «des effets secondaires, tels que la fièvre ou des maux de tête», mais tempère ces éléments en indiquant que le taux de refus dans les centres de vaccination atteint «1% des personnes convoquées». Une «faible minorité» qui serait du même ordre dans les maisons de soins.

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