Le variant britannique progresse encore
La souche infectieuse a été repérée dans 68% des échantillons de tests covid+ analysés par le laboratoire national de santé. Contre 64% la semaine passée. Mais la déclinaison du virus est loin d'être la seule en circulation.
La France a repéré deux nouvelles souches du SARS-Cov-2 dernièrement. Le LNS traque lui aussi toute apparition de variants. © PHOTO: AFP
En analysant ces derniers jours 540 tests positifs au coronavirus, les chercheurs du laboratoire national de santé ont eu confirmation de la domination actuelle du variant britannique dans les cas de contamination. Au Luxembourg, alors que la souche dite sud-africaine n'a été détectée que dans 23% des échantillons, 68% ont révélé la présence de la forme anglaise du virus. Une déclinaison repérée pour la première fois au Grand-Duché à la mi-décembre déjà et qui a rapidement pris le pas sur la forme chinoise originelle du virus.
Ainsi, le LNS a-t-il pu analyser près d'un tiers des tests s'étant révélés positifs en semaine 11 (soit du 15 au 21 mars). Et cela compris auprès de frontaliers. Au total, les analyses ont permis de mettre en évidence la diffusion au sein de la population de 13 variants différents. Mais les autres souches sont nettement moins fréquentes, constatent les scientifiques qui mettent à nouveau en garde contre ce variant UK qui «semble avoir un impact épidémiologique considérable, avec un taux de transmissibilité plus élevé».
Au laboratoire national de santé, on continue toutefois à traquer toute déclinaison du SARS-CoV2. Ainsi, en France, le séquençage de nouveaux spécimens a permis de mettre en lumière l'existence de deux variants inconnus jusqu'à ces dernières semaines : les variants dits ''breton'' et ''Henri Mondor". Ce dernier, baptisé du nom de l'hôpital de Créteil (Val-de-Marne) où il a été identifié, «circule activement en France», a annoncé l'assistance publique-hôpitaux de Paris le 30 mars. Il représenterait 1,8% des souches séquencées dans l'Hexagone.
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Rien ne dit qu'au Grand-Duché, les analyses ne permettent pas elles aussi de détecter un variant inédit jusque-là. Chaque découverte apportant son lot de questionnements sur l'efficacité vaccinale, mais aussi la progression et la dangerosité des infections covid.
Après plus d'une année de crise sanitaire, le Luxembourg déplore à ce jour 746 victimes de l'infection respiratoire due au coronavirus, pour 61.642 cas positifs détectés. La vaccination en cours a déjà permis d'administrer une dose de sérum anti-covid à 70.911 soignants, seniors ou personnes vulnérables, et deux doses à 21.663 sujets.
