Les allocations chômage du Luxembourg pour les frontaliers?
La Commission européenne a proposé mardi de revoir les règles sur les avantages pour les «migrants» de l'UE. Et ces nouvelles propositions pourraient permettre aux frontaliers français, belges et allemands de toucher les allocations de chômage du Luxembourg.
Les citoyens de l'UE devraient travailler au moins trois mois dans un pays de l'Union avant de pouvoir prétendre à des prestations de chômage intégrales. © PHOTO: Gerry Huberty
(ADW/AFP/SW) - La Commission européenne a proposé mardi de revoir les règles sur les avantages pour les «migrants» de l'Union Européenne.
En clair, les travailleurs frontaliers de la Grande Région, résidant donc à l'étranger, pourraient bénéficier du chômage du Luxembourg au lieu de leur pays de résidence.
Si ce projet de loi se concrétise, cela aura des répercussions sur les résidents belges, français et allemands qui traversent chaque jour le Luxembourg. Mais cela aura également un impact sur les coffres du Grand-Duché.
Selon les propositions de la Commission, l'organe exécutif de l'UE, les citoyens de l'UE devraient travailler au moins douze mois dans un pays de l'Union avant de pouvoir prétendre à des prestations de chômage intégrales.
Actuellement, le Grand-Duché participe déjà financièrement lors des trois premiers mois de chômage en Allemagne, en France et en Belgique, pour une enveloppe totale de 38 millions d'euros par an.
Une enveloppe qui risque donc de doubler si cette proposition de l'UE est validée.
Elles seront soumises au Parlement européen et aux États membres de l'UE avant validation.