Les pop-up stores prêts pour un nouvel épisode
La Ville de Luxembourg relance un appel à candidatures pour qui souhaiterait intégrer l'une ou l'autre de ses boutiques éphémères. Rue Philippe II, le bail proposé sera d'un à six mois.
Rue Philippe II, "Botari" n'a plus que trois mois pour attirer les clients. © PHOTO: Anouk Antony
Rien de pire qu'un local commercial délaissé en centre-ville. Et c'est bien pour éviter cet écueil qu'en décembre dernier, la Ville de Luxembourg lançait ses deux premiers pop-up stores au cœur des rues piétonnes. Les magasins Bricks4Kidz et Botari ont ainsi vu le jour. Fin avril, l'un et l'autre remballeront leurs accessoires pour céder le pas-de-porte à une autre enseigne.
C'est en tout cas le souhait du collège des bourgmestre et échevins de la capitale qui a décidé de renouveler l'expérience, toujours au n°38 et 40 de la rue Philippe II. «L'opération a bien fonctionné, car les conditions sont attractives pour de jeunes entrepreneurs», souligne l'échevin Serge Wilmes (CSV) en charge des commerces. Et la Ville de relancer son offre, toujours au même prix de location «exceptionnellement bas pour le secteur»: de 650 à 2.250 euros en fonction de la nature du business.
Pour Serge Wilmes, ce turnover reste indispensable pour donner l'image d'un quartier commerçant qui se renouvelle. Aussi, après les accessoires asiatiques et les jeux de construction pour enfants, l'élu espère voir débarquer de nouvelles propositions sur son bureau. A partir de mai 2020, et pour une durée pouvant aller d'un à neuf mois, les deux adresses de 45 m2 seront mises à disposition. Alors que l'ouverture du centre Royal Hamilius doit attirer une nouvelle clientèle dans le quartier, l'offre semble alléchante.
Qui veut bénéficier de cette location éphémère n'a qu'à remplir le dossier de candidature disponible sur le site internet de la Ville. Sachant qu'au 15 mars, l'appel à candidatures sera clos, que le jury statuera d'ici avril et qu'à partir de mai 2020 la 2e génération de boutiques éphémères pourra ouvrir. «Sont autorisées les propositions dans le domaine vestimentaire, accessoires et bijoux, équipements de la maison, services, loisirs, soins, beauté, art, mode, photographie et même alimentation sous emballage», reprécise l'échevin.