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Les radars sont-ils mal placés?

Les positions des radars ne font pas l'unanimité

Avant leur mise en route mercredi 16 mars à 9 heures, les radars suscitent déjà des premières critiques. Yves Wagner de l'ACL et Paul Hammelmann de la Sécurité Routière se sont exprimés à ce sujet.

© PHOTO: Gerry Huberty

(SW) Avant leur mise en route mercredi 16 mars à 9 heures, les radars suscitent déjà des premières critiques. Yves Wagner, de l'ACL et Paul Hammelmann, de la Sécurité Routière se sont exprimés à ce sujet auprès de nos confrères de RTL.

Et c'est le positionnement de ces radars qui est remis en cause. En effet, celui-ci a été déterminé sur une base de statistiques des accidents qui ont eu lieu entre 2011 et 2013, et qui sont donc, relativement vieilles. Yves Wagner le confirme: «Les Ponts&Chaussées peuvent avoir décidé de placer les radars à des endroits où des accidents plus récents ont eu lieu», souligne-t-il.

Plusieurs automobilistes se plaignent d'un mauvais emplacement de radars, qui ne flasheraient que dans un sens et pas dans l'autre ou encore qui se trouveraient plus de 100 mètres après la zone dite "dangereuse".

Et Paul Hammelmann de renchérir: «Même si les emplacements ne sont pas 100% parfaits, ils ont été déterminés par une commission du ministère sur base d’une série de critères qui sont tout à fait valables», explique-t-il.

Une symbolique forte

Même si les emplacements ne seraient pas tous judicieux, les radars auront tout de même un effet sur la conduite des automobilistes selon Paul Hammelmann. Il souligne ainsi la symbolique forte de ces outils. «Les radars ont un effet bénéfique indéniable, même si leur position n’est pas parfaite: le flux ralentira forcément», explique-t-il.

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