Les principaux points sur l'explosion mortelle du Waldhof
Les deux officiers décédés dans l'explosion au Waldhof ce jeudi matin étaient des démineurs expérimentés. Une enquête devra déterminer les circonstances exactes de l'explosion, a indiqué le ministre de la Défense François Bausch.
Une explosion survenue dans un hangar près des réserves de munitions a fait deux morts et deux blessés dont un grave, jeudi matin. © PHOTO: Guy Jallay
Par Anne Fourney et Maurice Fick
Suite à l'explosion d'une bombe jeudi matin près des réserves de munitions de l'armée au Waldhof, voici les principaux points à retenir de la conférence de presse, où le ministre de la Défense François Bausch, le chef d'état-major Alain Duschène et Georges Oswald, procureur d'Etat adjoint sont intervenus:
C'est un obus de la Deuxième Guerre mondiale, de 48 kg, d'un diamètre de 20 cm, qui a explosé ce jeudi 14 février vers 10h30. Selon les informations données, «l'incident tragique» est survenu lors d'une opération de routine menée par deux sous-officiers du SEDAL (Service de déminage de l'armée luxembourgeoise), dans un hangar du dépôt de munitions de l'Armée luxembourgeoise.
L'explosion s'est produite au moment où l'obus était en train d'être manipulé avec un chariot élévateur. Les deux militaires professionnels «étaient en train de palettiser des obus qui devaient, dans les jours à venir, être transportés en Belgique pour y être neutralisés», explique le chef d'état-major, Alain Duschène.
Les deux victimes âgées de 40 et 48 ans étaient des «démineurs expérimentés», assure le chef d'état-major de l'Armée qui précise: «c'était vraiment un accident».
Sur la bombe vétuste «il n'y avait plus de détonateur, c'est sûr!», pose le général Duschène.
Les deux soldats blessés, âgés de 41 et 44 ans, qui n'appartenaient pas au SEDAL, étaient en train de charger du matériel dans une autre zone du hangar. L'un d'eux a été gravement touché par l'explosion, son pronostic vital reste engagé en cette fin de journée selon le procureur d'Etat adjoint.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'explosion, pourquoi les deux soldats blessés, des sous-officiers se trouvaient à proximité du lieu de l'explosion. Une autopsie des deux soldats décédés a été ordonnée.
François Bausch à la conférence de presse. © PHOTO: Gerry Huberty/Luxemburger Wort
Le ministre de la Défense, François Bausch exclut «tout contexte terroriste» et privilégie donc la piste de l'accident.
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