Luxembourg-Paris à vélo pour les enfants malades
Sébastien Cayotte, 20 ans, est parti lundi pour relever un défi: rallier Luxembourg à Paris, à vélo en n'empruntant que les pistes cyclables, soit près de 500 km en tout. Un défi sportif dans lequel il s'est engagé en vue de rassembler des dons pour la Fondation Kriibskrank Kanner.
Sébastien Cayotte sur la route juste après le départ, lundi 10 août. © PHOTO: Facebook / Luxembourg-Paris pour des sourires
(AF) - Sébastien Cayotte, 20 ans, est parti lundi pour relever un défi: rallier Luxembourg à Paris, à vélo en n'empruntant que les pistes cyclables, soit près de 500 km en tout. Un défi sportif dans lequel il s'est engagé en vue de rassembler des dons pour la Fondation Kriibskrank Kanner.
Ses parents ont pensé qu'il s'agissait d'une lubie passagère et n'y ont pas vraiment prêté attention au début. «Il nous en parlait depuis trois ou quatre mois. On le laissait parler parce qu'il a 20 ans et trois idées à la minute!», confie Laurette, sa mère. Son père, Gérard Cayotte, fameux pâtissier eschois, n'a pas pris l'idée au sérieux non plus. Jusqu'au jour où finalement, le projet se concrétise.
Lundi 10 août, Sébastien se met en route. Mais en n'empruntant que les pistes cyclables, comme son père, inquiet pour sa sécurité, le lui a vivement recommandé. Le souci, c'est que le parcours s'en trouve fortement rallongé, atteignant presque les 500 km contre 330 km environ par les routes nationales et départementales.
Pour pimenter le défi, Sébastien a préféré délaisser son vélo pour prendre un Vél'Oh de la Ville de Luxembourg. Trois vitesses seulement. Parti avec son matériel de camping qu'il a rangé dans le panier de guidon, il a emporté le minimum dans son sac à dos pour voyager. Mais arrive tout de même à une quinzaine de kilos de matériel.
Sportif mais pas cycliste
Joint ce mardi après-midi par wort.lu/fr au téléphone alors qu'il s'approchait de Bar-le-Duc, Sébastien Cayotte confie: «Je nage beaucoup, j'ai de l'endurance. Mais je ne suis pas un expert en vélo. J'espère arriver à rejoindre Paris ce vendredi. Tout dépend d'aujourd'hui. Il fait très chaud et je sens la fatigue d'hier.»
Pour faire tout le trajet sur les pistes cyclables, Sébastien a dû passer par Nancy. «Hier, j'ai roulé entre 140 et 150 km. Les 100 premiers se sont déroulés sans problème. Par contre les 40 derniers, c'était dur, mentalement et physiquement. Il y avait la fatigue et beaucoup de montées.» Et avec un vélo à trois vitesses, la performance est vraiment là. Il a emporté quelques outils pour parer à l'éventualité d'un problème mécanique, mais «les roues sont équipées d'antivols, donc je n'ai vraiment pas droit à l'erreur ou au problème technique!».
Sur la page Facebook, Luxembourg-Paris pour des sourires, qu'il a créée pour présenter son défi, Sébastien Cayotte incite les visiteurs à faire un don en faveur de la Fondation Kriibskrank Kanner.
Un choix car il adore les enfants et veut être instituteur; il est actuellement animateur auprès d'enfants à Esch-sur-Alzette pendant les vacances. «Si je voulais accomplir ce défi sans autre but que le sport, je pourrais laisser tomber. Mais là j'ai envie de me battre pour tenir une promesse.»