Manifestation: pas de débordements à noter
La manifestation a débuté mardi à vers 14h30. Armés de vuvuzelas, les nombreux manifestants se dirigent, via l'avenue de la Liberté, depuis la gare jusqu'à la place de la constitution. Auparavant, les syndicats ont rencontré Jean-Claude Juncker.
© PHOTO: Gerry Huberty
(NA) - La manifestation a débuté mardi à vers 14h30. Armés de vuvuzelas, les nombreux manifestants se dirigent, via l'avenue de la Liberté, depuis la gare jusqu'à la place de la constitution. Auparavant, les syndicats ont rencontré Jean-Claude Juncker.
Les représentants de la confédération européenne des syndicats (CES) ont appelé le président de l'Eurogroupe à ne pas assainir les budgets des Etats sur le dos des salariés.
Par après, la délégation s'est dite satisfaite de l'entrevue, le Premier ministre luxembourgeois ayant été d'accord sur un certain nombre de points avec les syndicats.
Une manifestation très internationale
La route de Hollerciha été entièrement fermée pour permettre aux cars venant de l'étranger de s'y garer. Vers 14h45, la police a annoncé qu'un manifestatnt s'est blessé avec un pétard.
Outre les manifstants luxembourgeois, français, et belges, des syndicalistes sont également venus d'Espagne, du Portugal de Slowénie et même de Lettonie.
Selon une première estimation de la police, il y aurait entre 7.000 et 7.500 manifestants, moitié moins donc que les 15.000 attendus. Mais les syndicats en ont eu comptés 20.000...
Jean-Claude Reding parle de l'indexation automatique
Sous la Gëlle Fra, des syndicalistes luxembourgeois ont également prononcés des discours. Patrick Dury, secrétaire général du LCGB a dit "non" à la politique d'austérité.
Jean-Claude Reding, président de l'OGB-L a lui souligné, à l'adresse du gouvernement luxembourgeois, qu'il n'est pas question de toucher au système d'indexation automatique.
Ensuite, vers 16h45, les manifestants ont commencé à quitter la place de la manifestation pour retrouver leurs bus et leurs trains. Globalement, aucun débordement n'a été noté.
