Nouveau geste «incitatif» à destination des non-vaccinés
Si le nouveau régime CovidCheck entrera en vigueur le 1er novembre prochain, la ministre de la Santé annonce ce mercredi que des bons pour des tests PCR gratuits seront distribués aux résidents se faisant injecter une première dose avant le 10 novembre.
Face à la hausse généralisée des infections au Luxembourg et au niveau européen, Paulette Lenert entend poursuivre la campagne de vaccination de la population générale jusqu'à atteindre les 80%. © PHOTO: Guy Jallay
Alors que la situation sanitaire fait état d'un net regain du nombre de nouvelles infections depuis le début du mois d'octobre, le gouvernement n'entend pas céder sous la pression et garde donc sa ligne dure face aux non-vaccinés. Ce qui ne l'empêche pas, mercredi, d'annoncer un nouveau geste «incitatif» en prolongeant une nouvelle fois la date d'octroi de bons pour des tests PCR gratuits.
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Initialement prévu pour le 18 octobre, date de validité de l'ancienne version de la loi, le couperet devait tomber le 1er novembre. Il ne le sera, finalement, qu'au 10 novembre prochain. Concrètement, le report annoncé par Paulette Lenert (LSAP), ministre de la Santé, doit permettre à toute personne qui se sera fait injecter une première dose d'ici cette date se fera dispenser de payer les tests imposés par la loi pour se rendre aussi bien dans les bars, cafés et restaurants que sur son lieu de travail. Que ce dernier soit une entreprise privée ou une administration publique.
Justifiée par la volonté du gouvernement d'«aider à lever les réserves», la mesure intervient alors que le durcissement des mesures sanitaires à mener à la vaccination de «5.000 nouvelles personnes depuis l'annonce des nouvelles règles», selon Paulette Lenert. Un chiffre jugé «encourageant» alors que le Luxembourg enregistre toujours un taux général de vaccination légèrement supérieur à celui de la moyenne générale. En l'occurrence, «75% de la population résidente de plus de 12 ans», selon les données évoquées mercredi par Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé.
Interrogé sur la situation dans les écoles, ce dernier confirme que «le virus continue de circuler là où les gens ne sont pas vaccinées, et donc dans les écoles fondamentales notamment». Raison pour laquelle le responsable de la santé publique appelle «au respect des gestes barrières, notamment dans la sphère privée qui reste encore et toujours la principale source d'infection». A noter que la quatrième vague redoutée se manifeste ailleurs en Europe, notamment en Belgique, dont le système de santé se trouve à nouveau sous pression. Un patient belge atteint de covid-19 se trouve d'ailleurs hospitalisé au CHL.