Pas de changement à la tête du CSV
Mardi soir s'est réuni le comité national du parti chrétien-social qui n'a pris aucune décision quant à un éventuel passage de relais à sa tête. Rien ne changera jusqu'à la formation effective du prochain gouvernement dont le CSV veut faire partie.
Laurent Zeimet, Claude Wiseler et Marc Spautz sont confirmés à leurs postes. © PHOTO: Chris Karaba
(MF) – Quelles seront les conséquences de la contre-performance électorale du CSV au niveau des décideurs? Quel sera l'avenir de Marc Spautz, son président, et de Claude Wiseler, sa tête de liste et président de fraction parlementaire? Qui sera le futur secrétaire général? Ce sont les questions qui se posaient. Le comité national élargi du CSV, réuni mardi soir avenue Gaston Diederich à Luxembourg-Belair, n'y a pas répondu. Préférant ne pas s'asseoir trop prématurément sur les bancs de l'opposition tant qu'il y a un espoir de participer à la composition du futur gouvernement.
Marc Spautz, Claude Wiseler et Martine Hansen. © PHOTO: Chris Karaba
Comme après chaque élection de nouvelles élections seront organisées en février pour le renouvellement de la direction du parti. Fait est que le mandat de secrétaire général, Laurent Zeimet a déjà été élu deux fois, s'achèvera. En revanche, Marc Spautz a seulement succédé à la tête du parti en 2014 à Michel Wolter.
Pas question donc, dans l'immédiat, d'une reconfiguration de la tête du parti. Le comité national a, au contraire, confirmé sous des tonnerres d'applaudissements, que la direction resterait inchangée jusqu'à la formation du nouveau gouvernement. Le message est le même que celui scandé dimanche soir à la tribune des Rotondes par Claude Wiseler: le CSV est le parti le plus fort du pays (avec 21 des 60 sièges à la Chambre), il est prêt pour des pourparlers en vue d'une coalition.
© PHOTO: Chris Karaba
Lors de la soirée, la tête de liste a assuré les membres de son «entière responsabilité» quant à la façon dont la campagne avait été menée. «J'ai souhaité une campagne globale qui abordait toutes les thématiques auxquelles le pays sera confronté dans les années à venir, y compris les plus difficiles. J'ai préféré être factuel plutôt que d'utiliser le ton de la polémique. C'est ce que j'ai voulu et je l'assume», a expliqué Claude Wiseler.
Aussi longtemps que le formateur n'a pas trouvé un nouveau gouvernement, le CSV défendra sa position et toutes ses chances.