Schleck reste au bureau d’information de l’armée
François Bausch, le ministre de la Défense, a confirmé mardi que l’adjudant-chef de l’armée luxembourgeoise et président du Syndicat professionnel de l’armée (SPAL) conservera sa place auprès du bureau d’information de l’armée et ne sera pas muté à un autre poste.
L'adjudant-chef Christian Schleck (à droite du président du SPFP Pascal Ricquier) conserve son poste au bureau de recrutement à Luxembourg. © PHOTO: Steve Eastwood
(DH) - François Bausch (Déi Gréng), le ministre de la Défense, a joué l'apaisement mardi et a indiqué aux députés membres de la Commission de la Défense la décision d'annuler la mutation de Christian Schleck et ne souhaite pas la mutation du président du syndicat de l'armée. Comme l'avait divulgué la Radio 100.7, l'adjudant-chef conserve ainsi son poste au bureau de recrutement du boulevard Royal à Luxembourg.
«Les procédures et les libertés syndicales ont été respectées», a réitéré le ministre de la Défense. En tant que président du Syndicat professionnel de l'armée luxembourgeoise (SPAL), Christian Schleck avait dénoncé, à la mi-mai, la surcharge de travail pesant sur les soldats. Par après, au mois de novembre, le syndicat de la force publique (SPFP) était monté au créneau pour dénoncer les plans de l'état-major pour muter Christian Schleck. Le SPFP avait alors adressé un courrier à François Bausch lui demandant de faire marche arrière.
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Mardi, le ministre a encore rappelé qu'il s'agissait principalement d'une gestion interne du personnel de l'armée. Sa décision de ne pas muter Christian Schleck est directement liée à son intention de vouloir changer la structure générale du bureau d'information de l'armée d'ici fin de l'année.
Par ailleurs, suite à une demande du CSV, les députés ont questionné François Bausch au sujet des heures supplémentaires prestées par les agents de police. Le ministre a de nouveau souligné qu'un accord réglementant le paiement des heures supplémentaires et l'aménagement du temps de travail avait été trouvé avant l'été avec les différents syndicats de police.