Sécurité: dans l'attente d'une solution européenne
Après les résultats de l'enquête préliminaire, le député CSV Marco Schank a vivement réagi ce jeudi en commission du Développement durable.
L'accident du 14 février a fait un mort © PHOTO: Guy Jallay
(jag) - Après les résultats de l'enquête préliminaire et la lecture des boites noires, le député CSV Marco Schank a vivement réagi ce jeudi en réunion avec la commission parlementaire du Développement durable.
"Je me rends compte que le ministre ne peut pas dire grand-chose pour l'enquête elle-même car il n'a pas connaissance du dossier. Pour moi, il est nécessaire de clarifier que tout a été fait pour qu'une telle catastrophe ne se reproduise plus", a déclaré Schank.
Selon les CFL, un certain nombre de mesures supplémentaires ont été prises après l'accident. Ainsi, les conducteurs de train effectuent une double vérification du système de sécurité Memor II + avant le départ.
Les commandes du système Memor II + ont été renforcées et les intervalles d'inspection des signaux envoyés par le système ont également été raccourcis de moitié.
En attendant l'ETCS
"Dans l'ensemble, nous devons dire que beaucoup a été fait et la sécurité des passagers est garantie", a déclaré Schank. "La seule solution à long terme est l'introduction à l'échelle européenne du système ETCS".
La flotte luxembourgeoise est actuellement équipée à 51% avec ce système et d'ici la fin de l'année, elle le sera à 100%. Toutefois, les locomotives et voitures françaises sont encore sans ETCS et circulent avec une autorisation spéciale au Luxembourg.
Le ministre des Infrastructures, François Bausch, a écrit plusieurs lettres à ses collègues européens sur cette question qui sera soulevée au prochain Conseil des ministres des Transports.
Entre-temps, les syndicats de cheminots français se sont à nouveau fait entendre. Ils se sentent légitimes dans leurs craintes face au manque de sécurité et exigent des garanties supplémentaires.