The year after
Près d'un an jour pour jour après la catastrophe de Fukushima – le 11 mars 2011 – Greenpeace a organisé hier à Luxembourg une manifestation contre l'énergie nucléaire, une technologie «mortifère aux conséquences irréversibles», selon les écologistes.
© PHOTO: Charlot Kuhn
Dans un style bien à eux, des militants de l'association ont érigé un cimetière avec 200 croix au Fort Thüngen, près des Trois Glands, de même qu'une bannière avec le symbole du nucléaire sur une des falaises du Bock.
«Dans le cas d’une catastrophe similaire à celle de Fukushima dans l'une des centrales nucléaires des pays avoisinants le Luxembourg, ces lieux historiques vieux de 3 siècles ne seraient plus visitables et resteraient contaminés par les rejets radioactifs pendant beaucoup plus que ces 300 années», a déclaré un porte-parole de Greenpeace Luxembourg.
Par cette manifestation, Greenpeace souhaitait lancer un appel au gouvernement pour qu'il s’engage au niveau européen pour une sortie du nucléaire et «prenne la seule décision responsable en œuvrant pour une interdiction d’importation d’électricité produite dans des centrales nucléaires».
Pour les écologistes, «le gouvernement doit protéger les populations, pas l'industrie nucléaire».
