Toujours plus de traces du virus dans les eaux usées
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Le List a lancé l'opération Coronastep voilà plus de onze mois maintenant. © PHOTO: Chris Karaba
Rapport hebdomadaire n°51. Et force est de constater par les équipes du Luxembourg Institute of Science and Technology que la charge virale covid est encore loin de régresser dans les eaux usées que ses chercheurs analysent depuis février 2020. Pire même, selon les dernières mesures, une «légère tendance à la hausse» est encore perceptible.
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Un accroissement d'autant plus préoccupant que voilà deux semaines déjà que la situation semble se détériorer à nouveau. «Les flux d'ARN SRAS-CoV-2 présents dans les stations d'épuration au début de la semaine 08 indiquent toujours une forte prévalence du virus dans les eaux usées au niveau national», reconnaissent les spécialistes. Certes, les concentrations virales sont bien moindres qu'en novembre-décembre, mais tout de même.
Copiée en Moselle
Une seule décrue de la présence du virus, parmi les dix stations où ont été pris les échantillons d'eaux sales issues des ménages luxembourgeois : Wiltz. Pour le restant du pays, au mieux, c'est la stagnation qui a été relevée en cette semaine 8, au pire c'est bien un accroissement de la densité du virus qui est souligné. C'est notamment le cas, cette fois encore, pour les stations d'épuration de Pétange, Beggen, Schifflange et Bettembourg.
A noter que l'initiative Coronastep, menée au Grand-Duché depuis un an, fait des émules chez les voisins. Ainsi, la Moselle vient-elle de débuter pareilles analyses sur une vingtaine de sites du département. Cela concerne non seulement des eaux de station d'épuration mais aussi des prélèvements effectués sur les eaux usées de structures d'hébergement pour seniors.