"Trop, c'est trop"
La rue Ste-Zithe avait fait le plein de couleurs mercredi après-midi sur le coup de 14h30, à hauteur du numéro 26, celui occupé par l'immeuble du ministère de la Sécurité sociale. Réunis pour un piquet symbolique de protestation contre la politique d'austérité, les syndicats OGB-L, LCGB, ALEBA et FNCTTFEL avaient sorti oriflammes et oripeaux pour remettre un manifeste aux ministres Mars Di Bartolomeo et Nicolas Schmit.
Ils étaient une bonne centaine à avoir répondu à l'appel des quatre syndicats © PHOTO: Anouk Antony
La rue Ste-Zithe avait fait le plein de couleurs mercredi après-midi sur le coup de 14h30, à hauteur du numéro 26, celui occupé par l'immeuble du ministère de la Sécurité sociale. Réunis pour un piquet symbolique de protestation contre la politique d'austérité, les syndicats OGB-L, LCGB, ALEBA et FNCTTFEL avaient sorti oriflammes et oripeaux pour remettre un manifeste aux ministres Mars Di Bartolomeo et Nicolas Schmit.
Une bonne centaine de personnes ont répondu à l'appel des quatre syndicats organisateurs à l'unisson dans le cadre de la Journée d'action syndicale européenne, sous le slogan "Trop, c'est trop".
Si le leitmotiv est évidemment la volonté de changer la politique d'austérité européenne destructrice d'emploi pour engager une politique de relance et de soutien de l'activité économique vers une Europe sociale, une Europe d'investissements, les spécificités luxembourgeoises ont logiquement été mises en avant.
A ce titre, ont été évoqués la manipulation de l'indexation, la réforme du système de l'assurance-pension, le maintien de l'emploi, la politique négative de libéralisation et de privatisation, ou encore le renforcement du dialogue social.
Et, comme l'a clamé Jean-Claude Reding (OGB-L) en conclusion, "ce combat doit nous amener à une situation où le mot "réforme" sera réellement synonyme de progrès, et non pas de peur d'une diminution de la protection sociale."
Car, toute purement symbolique qu'elle soit, l'action de ce mercredi préfigure peut-être un durcissement du ton dans les semaines et surtout les mois à venir de la part du monde syndical. Il est vrai que la bien nommée... rue de la Grève n'est située qu'à quelques mètres à peine du n°26 de la rue Ste-Zithe.
Souriant, le ministre du Travail et de l'Emploi Nicolas Schmit s'est brièvement mêlé à la foule avant de se voir remettre des mains des quatre syndicats le manifeste contre la politique d'austérité © PHOTO: Anouk Antony