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Un quart de la population âgé de moins de 25 ans

La part de la jeunesse dans la population diminue au Grand-Duché. Les 0-24 ans représentaient encore 30% de la population en 2001, aujourd'hui leur proportion est de 27,7%.

28,4% des 15-24 ans du Luxembourg occupent un emploi.

28,4% des 15-24 ans du Luxembourg occupent un emploi.

(PJ) Le Luxembourg ne rajeunit pas. Ainsi, si le pays comptait 169.851 jeunes au 1er janvier 2019, leur part relative ne cesse de diminuer dans le pays. Pour l'heure, cela n'a rien de catastrophique mais cette tendance démographique peut être préoccupante sur le long terme pour le renouvellement des générations.

Depuis le recensement de 2011, la part des 0-24 ans dans la population totale diminue continuellement, passant de 29.4% à 27,7% en huit ans. Même si dans la réalité le nombre de jeunes, lui, croît (voir tableau ci-dessous)

Parité quasi respectée

Selon le Statec, qui a publié une étude ce 9 août à l'occasion de la Journée de la Jeunesse, 55.8% des jeunes vivant au Grand-Duché disposent de la nationalité luxembourgeoise (94.853); les 44.2% restants étant de nationalité étrangère (74.998).

La parité garçons-filles s'avère quasiment respectée dans la tranche d'âge étudiée. Ainsi, parmi les 0-24 ans, les jeunes hommes représentent 51,3% des effectifs. Une légère supériorité numérique qui se constate aussi bien parmi les nationaux que parmi les étrangers.

Côté emploi, le Statec rappelle que 4,7% de la jeunesse luxembourgeoise est au chômage. Ce taux est légèrement plus élevé que celui de la génération suivante, 25-54 ans (4,5%). Un phénomène qui, cette fois, impacte plus les jeunes hommes (5.5%) que les femmes (3.8%).

Il faut signaler que déjà 28,4% des jeunes sont employés, parmi les 15-24 ans. Tandis que 66.9% suivent un cycle éducatif ou de formation.

Sans emploi, ni formation

5,3% des 15-24 ans sont définis comme NEETs (Neither in employment nor in education or training). Ils n’ont ni emploi, ni suivi de formation au cours du mois précédant l'enquête. Un chiffre à relativiser. En effet, pour la zone euro, ce taux est double, grimpant à 10,6%.

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