Une écologiste s'excuse après son tweet accusateur envers la capitale
L'écologiste Laure Huberty a tenu dans un premier temps sur les réseaux sociaux la Ville de Luxembourg responsable de l'accident meurtrier de Neudorf. Elle reconnaît désormais une erreur et avoir «agi sous le coup de l'émotion».
Trois personnes sont décédées lundi matin dans une collision entre deux voitures. © PHOTO: Chris Karaba
Faut-il parler de récupération politique? «Cet accident est un triste exemple d'une criminalité routière tolérée.» C'est ainsi qu'a réagi dans un premier temps Laure Huberty sur les réseaux sociaux après la collision meurtrière dans la rue de Neudorf, à la hauteur d'un arrêt de bus, ce lundi.
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La candidate sur la liste déi gréng des élections communales à Luxembourg-ville, menée par François Benoy, estimait qu'il est nécessaire d'abaisser «comme dans d'autres villes, le trafic à 30km/h pour rendre le trafic plus fluide».
Les excuses de Laure Huberty
Sollicitée par Virgule, elle a reconnu avoir «agi sous le coup de l'émotion» et dit retirer cette accusation portée envers la Ville de Luxembourg. Laure Huberty reconnaît qu'il n'était pas approprié de tenir ces propos dans ce contexte. «Je tiens à présenter mes condoléances aux familles des victimes et j'ai décidé de supprimer mon post Twitter», a-t-elle encore ajouté.
La candidate écologiste reste toutefois convaincue qu'il est nécessaire d'abaisser la vitesse à 30km/h en ville pour des raisons de sécurité. «Dans notre campagne, nous sommes engagés sur ces questions de mobilité.»
La vive réaction de Serge Wilmes
Le premier échevin Serge Wilmes (CSV) n'avait pas tardé à réagir à ces déclarations publiées sur Twitter. L'élu a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a dénoncé sur son profil Facebook une récupération politique de la part de l'écologiste: «Au lieu de laisser le parquet et la police faire leur travail, une candidate des Stater Gréng essaye de tirer un profit politique de cet accident en accusant la commune de tolérer une ''criminalité routière''.»
«Les élections communales se rapprochent et certains veulent se faire un nom, mais il y a certaines limites à ne pas franchir», a souligné Serge Wilmes, lui-même candidat au poste de bourgmestre.
Ce n'est pas la première fois que Serge Wilmes prend la parole pour réagir aux critiques des Verts. En septembre dernier, il répondait au candidat écologiste François Benoy qui déplorait le manque d'espaces verts dans la capitale.
