Vers un nouvel assouplissement de la loi covid
A l'issue de la commission Santé de lundi, les députés ont laissé entendre que le couvre-feu pourrait être aboli et la limitation de quatre convives à une même table revue à la hausse. Un optimisme lié à l'amélioration de la situation sanitaire.
Les bars et restaurants pourraient être autorisés à accueillir plus de quatre convives à une même table. © PHOTO: AFP
(m.d. avec Danielle Schumacher) Les derniers bilans covid du ministère de la Santé sont de bon augure aux yeux des députés. Alors qu'aucune nouvelle infection n'a été détectée dimanche dernier - une première depuis juin 2020 -, Mars Di Bartolomeo (LSAP) a laissé entendre que la nouvelle loi covid contiendrait très certainement de nouveaux assouplissements. «Tout le monde est d’accord, reste à savoir quelles limitations doivent être allégées», a souligné le président de la commission Santé.
Lire aussi :La Chambre valide l'allègement du dispositif sanitaire
Le couvre-feu pourrait notamment être totalement levé. En vigueur depuis le 23 octobre 2020, la mesure est vivement critiquée depuis la mi-mai par les députés d'opposition, comme Piraten ou le CSV. Dans les faits, la police multiplie également les avertissements taxés pour les sorties non justifiées entre minuit et 6h: une centaine de personnes ont ainsi encore été verbalisées pendant les vacances de Pentecôte. Prudent, Mars Di Bartolomeo a simplement déclaré que «son retrait est une option sérieuse». Une prolongation de l'ouverture des bars et restaurants au-delà de 22h serait également en discussion.
Actuellement limité à quatre personnes, le nombre de convives pouvant s'installer à une même table pourrait être revu à la hausse. A la fois dans les enseignes de l'Horeca mais également à domicile. En revanche, l'obligation de procéder à un test rapide pour consommer à l'intérieur d'un bar ou d'un restaurant devrait être maintenue.
Lire aussi :L'Horeca tape du poing sur la table
Critiqués par la fédération Horesca qui les juge trop contraignants, la suspension de ces tests compliquerait les choses notamment «avec les pays voisins où les règles sont plus strictes», a indiqué Simone Beissel (DP), présidente de la commission des Classes moyennes. Pour entrer en vigueur, ces points doivent encore être approuvés en Conseil de gouvernement, lequel devrait se tenir mercredi. Le nouveau cadre de la loi covid devrait être connu au plus tard vendredi, puis voté par le Parlement avant le 12 juin, date de la fin de l'actuel dispositif.