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Andy Schleck: «Nous sommes prêts pour un direct TV»

Le bilan de l'édition 2018 et les perspectives d'avenir du SkodaTour de Luxembourg : le président de l'organisation dresse l'état des lieux.

Andy Schleck veut faire de l'épreuve luxembourgeoise une course plus intéressante pour les spectateurs mais aussi pour les sponsors.

Andy Schleck veut faire de l'épreuve luxembourgeoise une course plus intéressante pour les spectateurs mais aussi pour les sponsors. © PHOTO: Serge Waldbillig

Eddy Renauld

Les grandes équipes du peloton étaient absentes de cette 78e édition du Tour de Luxembourg mais cette absence n'a pas nui au spectacle. Au contraire même, on a eu droit à une course ouverte, avec du suspense, et qui a sacré Andrea Pasqualon.

Edition 2018

«Sur le plan sportif, on a assisté à une belle édition. Le parcours était parfait même avec les circonstances que nous avons connues. Le deuxième jour, l'étape a été raccourcie mais elle était intense. Samedi, on a vécu une étape exceptionnelle. Je l'ai suivie en voiture avec une moyenne au-delà de ce qu'on pensait même si cela s'est calmé vers la fin. C'est un joli succès de foule. Samedi, il y avait un peu moins de monde au col de l'Europe mais plus de monde dans le centre de Differdange. Dimanche, le suspense a été présent jusqu'à l'arrivée. En tant que président, je suis content et fier de l'organisation et sur le plan sportif, nous sommes très satisfaits.»

Absence des équipes WorldTour

«C'est dans l'intérêt de tout le monde de pouvoir compter sur les meilleurs coureurs du monde au départ ou les meilleures équipes. Cette année, il n'y avait pas de grands noms mais quelques coureurs de renom comme Sylvain Chavanel ou encore le vainqueur Andrea Pasqualon qui seront au départ du Tour de France. Il faut bien admettre que si quelques grosses écuries sont au départ, c'est un plus pour notre épreuve. C'est un outil de marketing pour attirer le public.»

La couverture télévisée

«La situation actuelle n'est pas facile. A part Alex Kirsch, les autres professionnels luxembourgeois n'étaient pas au départ. Que peut-on faire pour remédier à cela? Notre but est de rendre la course plus intéressante pour les spectateurs mais aussi pour les sponsors qui investissent du temps et de l'argent. De notre côté, on doit créer un produit qui est fini et professionnel. Une épreuve qui peut rivaliser et se battre avec d'autres épreuves. La course de cette année a servi de test pour une future retransmission télé. Comme nous n'avions pas le budget pour disposer d'un hélicoptère qui transmet le signal, nous avons misé sur une diffusion sur internet. On peut affirmer que ce test est à cent pourcents une réussite. Nous sommes prêts pour un direct à la TV. C'est une piste que nous allons encore développer l'année prochaine.»

Format de la course

«Ce ne sont pas les idées qui manquent. On doit bien reconnaître que le prologue existe déjà depuis de nombreuses années. On ne peut pas tout changer en une année et jusqu'à présent, il n'y avait aucune raison de changer car nous avions toujours de grandes équipes au départ. Le problème qui se pose concerne le calendrier et il sera toujours d'actualité l'an prochain. Avec la réduction du nombre de coureurs au départ des courses (7 au lieu de 8 pour le SkodaTDL), des équipes, comme par exemple BMC, n'alignent que 24 coureurs à la place de 30 par le passé. Conséquence: BMC ne présente que deux programmes de courses contre trois auparavant. Changer de date? Ce n'est pas la priorité actuelle, il y a d'autres pistes de réflexion.»

Le podium final du SkodaTour 2018 avec de gauche à droite: Pit Leyder (maillot blanc de meilleur jeune), Andrea Pasqualon (jaune), Jan Tratnik (2e du général) et Mauro Finetto (meilleur grimpeur).

Le podium final du SkodaTour 2018 avec de gauche à droite: Pit Leyder (maillot blanc de meilleur jeune), Andrea Pasqualon (jaune), Jan Tratnik (2e du général) et Mauro Finetto (meilleur grimpeur). © PHOTO: Serge Waldbillig

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