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Federer au top de sa forme

Roger Federer a confirmé sa forme éclatante du moment en s'adjugeant le 72e titre de sa carrière, à Dubaï, grâce à une victoire en finale samedi face au Britannique Andy Murray (7-5, 6-4), ce qui le lance parfaitement pour la tournée américaine.

Un 72e trophée pour Roger Federer, mais pas nécessairement le moins encombrant

Un 72e trophée pour Roger Federer, mais pas nécessairement le moins encombrant © PHOTO: AFP

Roger Federer a confirmé sa forme éclatante du moment en s'adjugeant le 72e titre de sa carrière, à Dubaï, grâce à une victoire en finale samedi face au Britannique Andy Murray (7-5, 6-4), ce qui le lance parfaitement pour la tournée américaine.

Vainqueur de trois titres d'affilée fin 2011, demi-finaliste à l'Open d'Australie en janvier, sacré à Rotterdam en février... Federer, 3e mondial, montre à 30 ans qu'il est toujours un des grands patrons du circuit.

«J'ai eu un super début de saison et une très bonne fin de saison (en 2011), donc j'espère que ça va continuer, a dit le lauréat de 16 titres du Grand Chelem. Mais il y a pas mal de gars qui vont jouer de manière exceptionnelle aussi.»

A Dubaï, où quatre des cinq meilleurs joueurs mondiaux étaient présents, le Suisse n'a pas perdu un seul set et s'est révélé décisif lors des moments cruciaux de ses matches, remportant trois tie-breaks et deux sets 7-5 durant son parcours.

Il sera l'un des grands favoris des Masters 1000 aux Etats-Unis du mois de mars, à Indian Wells puis Miami. Andy Murray en fera aussi partie, après avoir montré de belles dispositions cette semaine, dans le sillage de sa nouvelle association avec l'Américain Ivan Lendl.

L'Ecossais peut surtout se réjouir de sa victoire en demies face au n°1 mondial Novak Djokovic, qui paraît moins intouchable que l'an passé, après avoir été bousculé par Murray et Rafael Nadal dans la défense de son titre à Melbourne. Le Serbe a également des couronnes à défendre en Californie et en Floride ces prochaines semaines et sait déjà que la concurrence est affûtée.

Samedi, Murray n'a cependant pas fait le poids face à Federer, qu'il avait pourtant battu lors de leurs deux dernières confrontations en finale, en 2010 à Toronto et Shanghaï. Le Suisse s'est imposé avec beaucoup de maîtrise 7-5, 6-4, en 1h36' de jeu, en se détachant aux moments-clés du match.

«Le court était rapide, il y avait un peu de vent et j'ai trouvé que nous avons bien joué tous les deux, a déclaré le Suisse. J'ai eu un peu de chance et j'ai bien joué lors des points importants.»

Dans un premier set équilibré, Federer a pris le service de Murray à 5-5, gâchant auparavant quatre balles de break.

S'invectivant, s'agaçant, pestant, Murray a ensuite été chahuté sur tous ses jeux de service en seconde manche. Il cédait une première fois à 2-2, mais au prix d'un bel effort, comblait son handicap grâce à deux échanges de classe, ponctués chacun par un lob.

Loin de se décourager, Federer se procurait une nouvelle occasion de break à 3-3, mais son coup droit filait dans le couloir. Il se détachait finalement à 4-4 et concluait le match dans la foulée, pour s'adjuger son cinquième titre aux Emirats arabes unis, après 2003, 2004, 2005 et 2007.

Acapulco: troisième titre consécutif pour David Ferrer

L'Espagnol David Ferrer, tête de série n°1, a remporté pour la troisième fois de rang le tournoi ATP d'Acapulco samedi, en battant facilement en finale son compatriote Fernando Verdasco 6-1, 6-2.

Agé de 29 ans, Ferrer, n°6 mondial, s'est adjugé au passage son troisième titre de la saison, après ceux conquis à Buenos Aires la semaine passée et à Auckland en début d'année.

Avec ses trois victoires d'affilée au Mexique, il égale Thomas Muster, seul joueur à avoir réussi cette performance avant lui. L'Autrichien avait même fait mieux, en s'imposant à Acapulco quatre fois de suite, de 1993 à 1996.

Verdasco n'a pas fait le poids pour sa première finale de la saison. Il n'a jamais réussi à se procurer une balle de break et s'est incliné en 69 minutes.

L'Espagnol de 28 ans, n°27 mondial, a notamment commis beaucoup de fautes directes dès l'entame de la finale et n'a jamais trouvé le rythme pour contrarier son adversaire.

«Après une finale aussi désastreuse, j'ai honte de parler. Je félicite David. Je crois que je n'ai pas été un adversaire digne de ce nom. C'est difficile de perdre une finale et perdre ainsi l'est encore plus», a regretté Verdasco sur le site internet du tournoi.

Week-end faste pour Sara Errani à Acapulco

Week-end faste pour Sara Errani à Acapulco © PHOTO: Reuters

Chez les dames: Errani à Acapulco, Hsieh à Kuala Lumpur

L'Italienne Sara Errani a remporté samedi le tournoi WTA d'Acapulco en battant en finale sa compatriote Flavia Pennetta 5-7, 7-6 (7/2), 6-0, avant de réussir le doublé en s'adjugeant quelques instants plus tard le titre en double.

Agée de 30 ans, Pennetta, 29e mondiale, avait l'opportunité de remporter pour la troisième fois de sa carrière le tournoi mexicain, après ses victoires en 2005 et 2008.

Mais l'Italienne, très nerveuse, a manqué de mobilité, de précision et d'endurance pour l'emporter.

La première manche s'est résumée à une succession de mises en jeu perdues, avant que Pennetta ne fasse la différence sur la fin, après qu'une nouvelle double faute de son adversaire lui offrait trois balles de set (7-5).

Errani commençait alors à prendre la partie à son compte et concluait facilement lors du jeu décisif (7/2) du deuxième acte, avant de dérouler dans la troisième manche (6-0) pour finalement gagner au bout de 2 heures et 28 minutes.

«Nous avons débuté avec beaucoup de breaks, en servant mal. Ce fut une partie très difficile et très disputée. La finale fut incroyable avec Flavia qui lutte jusqu'au bout. La battre est très compliqué», a souligné Errani.

Après cette victoire en simple, Errani, 24 ans et n°36 mondiale, a aussi remporté le double avec sa compatriote Roberta Vinci, face aux Espagnols Lourdes Dominguez et Arantxa Parra 6-2, 6-1.

Seule l'Allemande Anna-Lena Groenefeld avait auparavant réussi en 2006 ce doublé à Acapulco.

Enfin, à Kuala Lumpur (Malaisie, 220.000 dollars), c'est la Taïwanaise Su-Wei Hsieh, non tête de série, qui s'est imposée en finale après l'abandon de la Croate Petra Martic (tête de série n°5), alors que le score était de 2-6, 7-5, 4-1.

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