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Cyclisme / Avant le Tour Down Under

Laurent Didier: «Ce succès m'a ouvert l'appétit»

La saison de Laurent Didier débute ce mardi sur les routes australiennes du Tour Down Under. Le champion national espère poursuivre sur sa lancée et revivre les même émotions que celle qu'il a connues au Colorado lors de l'été 2014.

Laurent Didier

Laurent Didier © PHOTO: Serge Waldbillig

La saison de Laurent Didier débute ce mardi sur les routes australiennes du Tour Down Under. Le champion national espère poursuivre sur sa lancée et revivre les même émotions que celle qu'il a connues au Colorado lors de l'été 2014.

Laurent Didier serait-il tombé amoureux de l'Australie? Depuis sa première participation à l'épreuve australienne en 2013, le champion national du contre-la-montre a fait de ce périple dans l'hémisphère sud un rendez-vous incontournable.

«J'ai demandé aux responsables de l'équipe pour aller en Australie. Je sais que je n'aurai pas la "top forme" mais il y aura du beau temps. Au fil des années, c'est devenu une course à part entière avec le WorldTour et les points à attribuer. Les étapes sont plus vallonnées que lors des premières éditions. Un gars comme André Greipel ne peut plus gagner à l'heure actuelle», avance-t-il.

Laurent Didier veut disputer un grand tour cette année. «Je n'ai pas de préférence, Tour de France ou Vuelta peu importe», dit-il.

Laurent Didier veut disputer un grand tour cette année. «Je n'ai pas de préférence, Tour de France ou Vuelta peu importe», dit-il. © PHOTO: Serge Waldbillig

Privé de grand tour en 2014, Laurent Didier tenait absolument à débuter le plus tôt possible cette nouvelle saison. «En hiver, je n'ai pas besoin de longue période de repos. Même durant l'année après trois jours de break, je suis content de retrouver mon vélo. J'ai repris assez tôt. j'ai travaillé la base, le fond avec de longues sorties mais aussi de la musculation, des étirements, du streching, des exercices de TRX,...»

Le Dippachois regrette d'avoir dû faire l'impasse sur une épreuve de trois semaines. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2010. «J'espère que cela changera cette année. Je n'ai pas de préférence, Tour de France ou Vuelta peu importe. Prendre part à une course de ce genre te permet de travailler ta résistance. Je ne suis pas un coureur de 260 km. Je ne suis pas un grand adepte des classiques, je préfère les grands tours ou les courses à étapes d'une semaine (Paris-Nice, Colorado, Suisse, Dauphiné,...). Pour le moment, mon corps ne suit plus après 220 km.»

Mais cela ne l'a pas empêché de goûter aux joies de la victoire (champion national du chrono et 5e étape du USA Pro Challenge). «Cela reste un grand moment. S'imposer au Colorado pour une équipe américaine, c'était très important. Il y avait pas mal de pression car on a connu quelques semaines difficiles. C'est d'ailleurs le dernier succès de l'équipe (le 22 août 2014)», conclut-il, sourire en coin.

Eddy Renauld

Son début de saison

Tour Down Under: 20-25 janvier

Cadel Evans Great Ocean Race: 1er février

Tour de Murcie: 14 février

Clasique d'Almeria: 15 février

Ruta Del Sol (Tour d'Andalousie): 18-22 février

Classic Sud Ardèche: 28 février

Paris-Nice: 8-15 mars

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